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Panique au marché (avec Gabriel)
Emil V. Atwood
Emil V. Atwood
Baron
Age : 20 ans
Natif de : Leicester
Mer 25 Mar - 17:11

Le marché de Garreg Mach était sans aucun doute l’attraction du village, proposant des objets et denrées en tout genre, parfois très rares pour la région. Emil était toujours quelque peu surpris de voir les rues du marché fourmillant de monde et d’activité peu importe le jour où il s’y rendait. C’était loin d’être un problème, cependant : il profitait de ses promenades au marché pour faire du repérage, restant à l’aguet pour des objets intéressants qu’il se contentait d’examiner, ou bien des personnes venant d’autres régions qui auraient pris une bourse généreuse sur elles. Bien sûr, voler quelque chose dans ce marché était risqué, d’autant plus qu’il essayait de garder une certaine réputation avec les commerçants locaux, donc il se retenait de dérober ne serait-ce qu’une seule petite babiole, bien qu’il fut pris d’envie de le faire plus d’une fois depuis son admission à l’Académie des officiers.


Son repérage servait uniquement à un passe-temps plus honnête au marché : aider les marchands dans leurs échoppes.


En effet, il n’était pas rare pour le baron de proposer son aide à des marchands lorsque leurs échoppes étaient très prisées et qu’il avait beaucoup de temps devant lui. Ce travail lui permettait de se faire un peu d’argent d’une manière plus honnête que ses larcins et contribuait aussi de manière positive à la réputation de l’Académie, bien qu’il ne doute pas qu’il puisse avoir été l’objet de moqueries de la part des académiciens les plus opulents. Il n’avait pas été témoin direct de telles moqueries, mais il lui semblait naturel que des nobles vicieux prennent un malin plaisir à casser du sucre sur son dos, car il était chose rare de voir un baron faire un métier de roturier, même temporairement.


Ce jour-là, Emil avait un peu moins de temps devant lui, et il se contentait de regarder les échoppes en tant que simple client, saluant les commerçants qu’il connaissait un peu mieux. Il s’arrêta pour acheter une pomme et, au moment où il commença à la manger, il remarqua la présence d’un homme avec un certain charisme qui marchait devant lui.


En réalité, la première chose qu’il remarqua était une cape bleue et des cheveux blonds. Le baron se concentra d’avantage, et constata que l’homme qui marchait devant lui était grand et bien bâti. À la vue de ses vêtements, on aurait dit qu’il avait voyagé quelque temps et, à son physique, le baron ne serait pas étonné d’apprendre que l’homme serait un guerrier. Ensuite, il remarqua un emblème sur sa cape. Emil mit une minute à réaliser la situation. Il a regardé la cape, s’est frotté les yeux pour être sûr qu’il ne rêvait pas, et avait finalement écarquillé les yeux lorsqu’il réalisa que ce n’était pas un rêve.


Un Blaiddyd marchait devant lui, dans le marché, et semblait vaguer à ses occupations sereinement. Emil, intrigué, ne put s’empêcher de se rapprocher pour l’examiner de plus près, et remarqua qu’en plus de se montrer au grand jour, le Blaiddyd avait aussi une très grosse bourse attachée à sa taille, le genre de bourse qui donnerait envie à n’importe quel voleur de s’en emparer. Emil eut envie de la dérober lui aussi l’espace d’un instant, mais il se retint. Il n’allait pas voler un Blaiddyd. Enfin… pas maintenant, en tout cas. Sa place à l’Académie serait en danger si c’était le cas, et il ne voulait en aucun cas être expulsé, pas après s’être battu pour obtenir sa place.


… Il n’empêche que le Blaiddyd n’était pas discret du tout, et Emil ne pouvait s’empêcher de douter de l’intellect de l’homme devant lui. Il aurait pu tout aussi bien se promener en portant un écriteau avec un “VOLEZ-MOI QUELQUE CHOSE !” peint dessus, ça aurait eu le même impact. Soit l’homme avait une confiance en lui incroyable, soit il était extraordinairement sot et inconscient.


Emil continua à suivre l’homme par pure curiosité morbide et pour savoir si quelqu’un aurait l’audace de lui voler sa bourse. Le Blaiddyd s’arrêta devant l’échoppe d’un forgeron qu’Emil connaissait bien, une aubaine pour le baron qui en profita pour saluer le commerçant, histoire que l’autre homme ne se doute de rien.


Les yeux du Blaiddyd semblaient examiner une dague incrustée de pierres précieuses et d’excellente qualité, ce qui amusa Emil l’espace d’un instant. Les nobles étaient tous les mêmes, n’est-ce pas ? Attirés par tout ce qui brille…


Le baron observait tranquillement le Blaiddyd en train de discuter avec le forgeron, et c’est à ce moment-là qu’il remarqua une main droite avec l’auriculaire coupé roder autour de la taille du noble. Emil examina la personne à qui appartenait la main : un homme d’un certain âge, roux, barbu et portant une tunique verte, qui feignait d’examiner l’étalage du forgeron. Il n’a fallu qu’un instant pour que l’homme barbu ne dérobe habilement la bourse et parte comme si de rien n’était.


Emil fut amusé de la situation, se disant que le Blaiddyd n’avait que ce qu’il méritait à se montrer ainsi sans être prudent. Il a aussi décidé de ne rien dire, se contentant seulement d’observer le noble. Ce serait sûrement amusant de voir comment la situation évolue.

Emil V. Atwood
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Gabriel L. Blaiddyd
Gabriel L. Blaiddyd
Prince héritier de Fódlan
Age : 21 ans
Natif de : Faerghus, né à Fhirdiad
Fondateur
Mer 15 Avr - 12:58
Le monastère de Garreg Mach. Gabriel aimait cet endroit si nostalgique à son cœur. C'était il y a deux, que le Blaiddyd avait mis les pieds à l'Académie en tant qu'élève et pourtant, il avait l'impression que cela faisait une éternité. Ce que le temps passe vite ! Il se rappelait surtout les bons moments et de toute évidence, les mauvais étaient peu nombreux pour être réellement pris en compte. Sa présence étant en premier lieu de nature politique, il s'était entretenu avec l'Archevêque avant de rendre visite à des visages familiers ainsi qu'à son cher petit frère pour qui il avait une admiration sans borgnes. Avant de reprendre la route pour Fhirdiad, le prince profita  de faire un tour dans l'imminent marché du village pour tenter d'y trouver, avec un peu de chance, une autre pièce à ajouter à sa précieuse collection d'armes.

Accompagné de deux gardes, le jeune lord arpentait les étales tranquillement, posant un regard curieux sur ce qui attirait son attention. Gabriel était habillé d'une tenue aux tissus plus légers et agréables au toucher qu'à l'accoutumée pour supporter au mieux cette chaleur estivale dont il n'arrivait toujours pas à s'habituer. Ses manches étaient courtes tout comme cette cape qui tombait avec magnificence dans son dos où était tissé soigneusement le blason de la famille Blaiddyd. Il avait cette apparence princière qu'on lui reconnaissait et cette ressemblance qu'on ne pouvait nier avec son défunt aïeul;

Son chemin avait croisé celui de deux enfants qui avaient réveillé en lui en sentiment de nostalgie et dressé sur son visage un sourire attendri, lui rappelant cette époque évolue de son enfance. Finalement, le royal s'arrêta dans l'échoppe du forgeron, ce dernier ravi d'avoir un potentiel client aussi prestigieux que le prince héritier. Une dague semblait grandement l’intéresser. Scrutant d'abord chaque détails, il vint à en demander naturellement le prix qui se révéla pour le moins assez élevé. Gabriel hésita, non pas à cause de sa valeur mais s'il la voulait vraiment l’acquérir. Toutefois, avant qu'il ne soit en mesure de se décider, il sentait une main furtive se saisir de cette bourse remplie d'or accrochée à sa ceinture. Par réflexe, le blond s'était retourné pour entrevoir le visage du malotru qui venait de commettre son larcin et tout comme ses gardes, vint à se suspecter la personne qui se trouvait derrière lui. Ils l'attrapèrent pour le traîner plus loin pour possiblement l'interroger, mais le Blaiddyd s'interposa.

« Non non stop, lâchez-le ! »

Il s'avança de quelques pas seulement, les sourcils froncés, l'interrogeant de son regard soupçonneux.

« C'est vous n'est-ce pas ? »

Qui d'autre sinon ? Il ne s'inquiétait pas tant pour ses écus mais plutôt pour l'objet qu'il y avait avec : une bague de fiançailles à laquelle Gabriel tenait plus que tout. Et l'angoisse montait de la savoir dérobée.
Gabriel L. Blaiddyd
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Emil V. Atwood
Emil V. Atwood
Baron
Age : 20 ans
Natif de : Leicester
Mer 15 Avr - 21:16
Emil n’avait pas remarqué que le Blaiddyd était accompagné de ses gardes, un peu trop occupé à regarder avec amusement le larcin de la bourse du noble. Il ne s’attendait pas non plus à ce qu’il soit immédiatement attrapé par ces mêmes gardes alors qu’il était juste un témoin de la scène, et il se maudissait à l’idée d’être arrêté pour un crime dont il était innocent.

« Lâchez-moi ! »

Il se débattait du mieux qu’il pouvait contre les gardes tandis qu’ils le traînaient autre part, essayant d’en faire toute une scène histoire que des commerçants puissent les interrompre. Cependant, il était clair que le baron était trop faible pour faire le poids contre deux gardes au physique incroyable au service de la couronne. Eventuellement, c’est le Blaiddyd lui-même qui a arrêté les deux gardes avec sa voix imposante. Les deux gardes lâchèrent le baron en le jetant à terre, de telle manière qu’au moment où le Blaiddyd s’est directement adressé à lui, Emil était agenouillé à terre et faisait face au noble tel un chien battu, persuadé qu’il s’était aussi égratigné le visage dans sa chute.

« C’est vous, n’est-ce pas ? »

Emil ne put s’empêcher d’esquisser un sourire narquois à la réplique du noble, plus par réflexe nerveux que parce qu’il voulait se moquer du noble. Enfin… une part de lui voulait se moquer du noble, car après tout le vol de sa bourse n’était que rétribution pour le fait de s’être montré aussi vulnérable en public, mais ce n’était pas le moment pour Emil de le montrer ouvertement. Il devait convaincre le noble de son innocence s’il tenait à sa place à l’Académie et à sa liberté.

Tout ce qu’il restait à savoir, c’était s’il allait aider le noble à retrouver sa bourse ou non, étant donné qu’il avait très bien vu le véritable voleur. Ça dépendrait sûrement de la réaction du Blaiddyd. Pour l’instant, il allait jouer l’ignorant et brosser le noble dans le sens du poil.

« Eh bien, Votre Altesse… j’aimerais vous dire si c’est le cas, mais je suis confus face à cette situation. Je ne suis qu’un élève de l’Académie qui passait par là, et j’ai bien peur que vos gardes ne m’aient arrêté pour rien. Pourriez-vous me dire ce qu’il se passe ? Je pourrais vous être d’une plus grande aide comme cela. »

Il se forçait à afficher son sourire de convenance, un sourire qu’il avait cultivé au cours de son adolescence pour mieux manipuler les autres, et à rester calme, bien qu’il eût conscience qu’un seul faux pas pouvait mener à sa perte. Il pouvait sentir les gardes aux aguets derrière lui, prêts à dégainer leurs armes si Son Altesse le désirait, et la dernière chose que le baron voulait était d’être exécuté sur la place publique.
Emil V. Atwood
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