❖ A propos
✽ Vous trouverez dans cette section tous les personnages qui ont un rôle majeur dans l'intrigue du forum. Comme vous le savez, le contexte débouche sur une fin post-Three Houses puisque que cela se déroule cinquante ans plus tard. Il ne suit à la lettre aucune des voies du jeu, bien que des éléments ont été repris en particulier dans les voies des lions et des cerfs. Considérez qu'il s'agit en quelque sorte d'une histoire unique et que les enjeux à venir le seront tout autant.

C'est pour cela que nous avons pensez qu'il serait nécessaire d'indiquer ce que les principaux protagonistes sont devenus et quelle est sa relève.

Fille du légendaire Jeralt Reus Eisner “le Briseur de lames”, aussi ex-capitaine de l’Ordre de Seiros, celle que l’on surnommait le “Démon cendré” vivait encore sa vie insouciante de mercenaire aux côtés de son père. Après avoir été propulsée professeure au sein de l’Académie des Officiers dans des circonstances pour le moins particulières, elle s’est révélée — en plus d’être capable de manier l'Épée du Créateur, la plus puissante des reliques —  comme étant un être exceptionnel lié à la Déesse elle-même. Disparue mystérieusement durant cinq ans où la guerre où la guerre a fait rage aux quatres coins de Fodlan, Byleth a finalement été l’une des clés qui a permis de résoudre ce conflit d'envergure.

A la fin de ce dernier, elle a succédé à Rhea en devant la nouvelle Archevêque de l’Eglise de Seiros. Son rôle a été majeur dans la reconstruction des différentes institutions, en particulier en ce qui concerne la réformation de l’Eglise de Seiros qu’elle représente depuis près de cinquante ans, n’ayant physiquement que très peu subi les ravages du temps dû à l'influence de l’emblème du feu qu’elle est la seule à détenir.

La paix installée, Byleth garde sous scellé et sous haute protection l’Epée du Créateur qu’elle n’a plus maniée depuis des décennies...

Celui que l’on connaît aujourd’hui sous le nom du Roi-Sauveur est né durant la lune glaciale des Étoiles de l’an 1162. Fils unique du roi Lambert Egitte Blaiddyd, il n’a jamais connu sa mère biologique bien qu'il ai vécu une enfance relativement heureuse jusqu’à ce jour fatidique : il n'avait que treize ans lorsqu'il a vu ses proches se faire décimer devant ses yeux. Dimitri a été le seul survivant de ce que l’on appellera plus tard la Tragédie de Duscur. Pendant près de neuf ans, le prince a vécu une véritable descente aux enfers, enchaîné par le remord et des tourments qui l’ont poussé à considérer que sa survivance était une dette envers les morts qui lui réclamaient vengeance. Il a arboré un masque du jeune lord qu’on a toujours apprécié. Bienveillant, avenant. A l’Académie des Officiers, il était un leader remarquable. Mais ce masque s’est brisé en mille morceaux.

L’Empire a déclaré la guerre.

Le royaume de Faerghus est tombé aux mains de l’ennemi. Son héritier, retenu captif, a retrouvé la liberté au prix de lourds sacrifices. Le prince a erré, seul, durant trois ans, tel un animal en quête de proies à éliminer. Il avait du sang sur les mains, celui de ceux qu’il voyait comme des nuisibles. Dimitri n’avait plus le sens des réalités. Il a sombré dans la violence et le fatalisme avec pour unique objectif d’obtenir la tête d’Edelgard. Mais une main s’est tendue dans l’obscurité. Celle de Byleth qui l’a ramené au cours de cette effroyable guerre sur le chemin de la vertus et de la rédemption. A embrasser ce auquel il a toujours cru : bâtir un monde où personne n’aurait à souffrir. Un monde de paix.

Alliés à l’Alliance de Leicester menée par Claude von Riegan, ils sont parvenu à mettre un terme à la quête funeste de l’Impératrice et à mettre ensuite en déroute le plan machiavélique des Serpents des Ténèbres qui consistait à voir disparaître l'Église de Seiros. A la fin du conflit, Dimitri a été couronné le premier roi de royaume unifié de Fodlan par la main divine de Byleth devenue Archevêque et par dessus tout, celle qui l’a sauvé. Et avec Claude, il a réformé en profondeur le système d’emblèmes qu’il voyait comme dénigrant, érigé une route commerciale entre Fodlan et Almyra, réduit autant que possible les injustices entre les classes sociales et, entre autres, lavé l’honneur des duscuriens accusés à tort d’une trahison qu’ils n’avaient pas commise.

Son mariage d’amour célébré en grandes pompes dans la joie et la bonne humeur a marqué le départ d’une nouvelle vie pour le Blaiddyd qui avait tout perdu, mais n’avait pas pour autant oublié ses maux du passé. Néanmoins, la naissance de ses enfants Albert, Ceres et Regis ont sans aucun doute fait parti des plus beaux moments de sa longue vie.

Dimitri a expié son dernier souffle un matin de la Lune de la Protectrice 1227, le sourire aux lèvres, avec sa famille et ses plus proches amis à ses côtés. Ses hauts faits ont tracés les contours de ce qui a fait de lui le Roi-Sauveur. Un titre qui, à ses yeux, était plus que jamais teintée d'ironie.

Neuvième enfant de l'Empereur Ionius IX d'Adrestia, son enfance des plus tragiques l'a conduite à entreprendre sa funeste croisade. Tout a commencé en l'an impérial 1171. Alors que la princesse n'avait que neuf ans, une insurrection a été menée contre l'Empereur. Edelgard et sa mère ont été contraintes de fuir. Conduite par son oncle Volkhart, elles ont trouvé refuge au royaume de Faerghus sous la bienveillance du roi Lambert Blaiddyd.

A son retour trois ans plus tard, les choses ne sont pas allées en s'améliorant. Son autorité substituée, Ionius s'est retrouvé impuissant lorsque ses enfants ont servi de cobayes pour des expérimentations, visant à créer un réceptacle capable de contenir le pouvoir de la Divine Ancêtre. En somme, de posséder l'emblème du Feu. Edelgard a été la seule survivante au prix d'une vie écourtée et farouchement déterminée à faire renverser par tous les moyens ce système qui dominait Fodlan depuis des millénaires. Ainsi naissait cette hostilité d'abord silencieuse envers l'Eglise de Seiros, puissant garant de ce qu'elle voyait désormais comme la Némésis de ce monde.

C'est dans ce but qu'elle a fait son entrée en 1180 à l'Académie des Officiers, organisant dans l'ombre sous un autre alias ce qui allait être précurseur d'une nouvelle guerre quelques lunes plus tard. Nommée à la succession de son père, elle avait toutes les clés en mains pour mettre en oeuvre ses desseins. Épaulée par ses camarades et des alliés aux objectifs similaires, l'impératrice a déclaré la guerre à l'Eglise. Et par le jeu des alliances, a conduit le continent dans le chaos d'un conflit d'une grande envergure. Durant plus de cinq ans, le sang a coulé. Des innocents sont tombés. Pour Edelgard, c'était le seul moyen de parvenir à offrir un monde meilleur. Un ultime conflit pour atteindre la félicité tant espérée. Aussi redoutables que pouvaient être le Royaume et l'Alliance positionnés en un front commun à son armée, elle était prête à aller jusqu'au bout. A se battre jusqu'à son dernier souffle.

Mais son règne s'est achevé, et a perdu la vie en refusant d'exister dans une idéologie qui bâtirait un monde dans lequel elle ne se reconnaîtrait pas. Pourtant, on raconte qu'elle serait parti avec un sourire énigmatique sur les lèvres...

Serait-ce la vérité, ou une légende parmi tant d'autres ?

Claude — de son vrai nom Khalid, est ce que l'on pourrait appeler consensus vivant entre les deux contrées voisines. Cela aurait dû être un avantage que d’être le fils d’une fodlienne et d’un almyrois dans l’idéal, sauf qu’il en a été tout autrement. Comment trouver sa place dans ce monde qui a peur des différences ? Sa mère, fille du Duc Riegan, était passée outre ces préjugés allant jusqu’à tout abandonner pour épouser de l’autre côté de la frontière l’homme qu’elle aimait. Et pas n’importe qui, puisqu’il s’agissait du roi d’Almyra. Né prince, leur fils a grandi au sein d’une fratrie où il ne trouvait pas réellement sa place. Sa condition l’emmena à s’intéresser au monde qui l’entoure, à observer. Beaucoup, pour apprendre à mieux cerner les gens. Élaborer des stratégies pour s’échapper de situations pour le moins rocambolesques. Le jeune Khalid s’est révélé être un véritable génie dans ce domaine qu’il exploite pour tout et n’importe quoi, usant de filouterie sous ses airs décontractés. Mais au fond, il nourrissait le désir de voir un jour tomber les barrières. Que les gens apprennent à se connaître, à échanger sur leur culture, leurs coutumes. D’en finir avec les stigmatisations et les jugements infondés.

Là était ce rêve qu’il souhaitait voir réalité.

La mort de l’héritier du Duc Riegan, son grand-père maternel, a laissé entrevoir cette possibilité. La disparition de son oncle a fait de Khalid le prochain leader de l’Alliance de Leicester. Il a donc prit le nom de Claude, et s’est vu accepté cette nouvelle responsabilité du jour au lendemain. Il n’avait que seize ans lorsqu’il a découvert pour la première fois les terres dont sa mère était originaire. Voilà qu’en l’espace d’une année, il s’était retrouvé de prince almyrois à délégué des Cerfs d’or en plus d’être entouré de parfaits inconnus. Ah...Bon, il y a un début à tout, n’est-ce pas ? Sa classe était très hétéroclite, que cela soit sur le plan du statut social, des tempéraments, des forces et faiblesses. De ces différences, il comptait en faire un avantage et montrer aux deux autre factions de quoi ils étaient capables.

Seulement voilà. L’Empire a déclaré la guerre, et ils se sont retrouvés mêlés par la force des choses dans une guerre qui risquait bien d’appuyer sur les fragilités de l’Alliance. Pour couronner le tout, son grand-père a fini par s’éteindre, laissant de ce fait la responsabilité à son successeur de tout une nation. Combattant seul dans un premier temps, il est parvenu à allier des forces almyroises pour mener le combat avant de finalement faire front commun avec l’armée du royaume de Faerghus, dirigée par le prince héritier Dimitri pour mettre un terme aux ambitions de l’Empire et stopper ceux qui agissaient dans l’ombre. Une double bataille remportée avec brio, bien que cela ne se soit pas fait sans payer un lourd tribu. De nombreuses pertes humaines qui verraient des familles endeuillées.

Le soleil se levait vers l’horizon, vers un nouvel avenir radieux qu’il était en mesure d’entrapercevoir désormais. Il lui restait encore une chose à faire, avant de voir ses desseins accompli. La guerre avait fait s’écrouler l’Alliance comme un château de cartes. C’était prévisible, aurait-il dit. Claude avait lui-même anticipé la chose en quelque sorte, et confia en toute connaissance de cause la relique de sa famille, Failnaught, entre les mains de Byleth avant de disparaître. C’était grâce à elle, après tout, que tout a été possible. Et puis...Ce n’était qu’un au revoir.

Comme le voulait la tradition d’almyroise, il a croisé le fer avec roi pour tenter de gagner la légitimité de monter sur le trône. Un affrontement, auquel il en est sorti vainqueur. Ayant désormais toutes les clés en mains, Khalid a été permis à Almyra de s’ouvrir au monde par le jeu des traités signés et d’une politique pacifiste menée avec Dimitri, devenu roi à son tour de l’autre côté épaulé par Byleth, la nouvelle Archevêque de l’Eglise de Seiros.

On lui connaît trois enfants dont deux filles et un garçon qui a hérité de sa succession en 1227. Ne pensait pas que la mort y est pour quelque chose...Non. Il a simplement décidé de voir du pays et personne ne sait où il se trouve actuellement. Hormis le fait qu'il en a encore à revendre pour un veille homme doté d'un bel âge.

Ami de (très) longue date et autrefois second de la précédente archevêque, Seteth est un homme entouré de mystère. Il a participé à la dernière guerre qui a ravagé le continent et a naturellement répondu au désir de Rhea d’assister et de conseiller au mieux sa succession. En plus d’assurer l’administration et l’intérim à la place de Byleth lorsque c’est nécessaire, il a désormais l’Académie des Officiers sous sa direction dans laquelle il y anime quelquefois des séminaires où tous les intéressés sont conviés, qu’ils soient professeurs ou élèves. C'est quelqu'un de strict, mais il a bon coeur.

Et bien sûr, il garde toujours un oeil précieux sur sa précieuse "petite-soeur" , Flayn. Il est aussi célèbre pour avoir écrits des livres pour enfant à succès, adulés aujourd’hui encore.

Kurokane a succédé à son père, ancien Empereur de Sreng. Il voyait ce dernier comme un faiblard qui n'avait pas sa place à la tête de ce pays. Son père se voulait ouvert aux autres, et apte à créer une alliance avec les autres royaumes tels que Fodlan. Impensable pour Kurokane, qui préféra y voir son propre intérêt. Il fit assassiner son père, et lui succéda au pouvoir. Dès lors, un bouleversement politique se fit à Sreng. Kurokane se veut seul dirigeant, et créa une véritable dictature. Il ne voit que son propre intérêt dans chacune des décisions qui sont prises. Homme avide de pouvoir et de richesse, il est prêt à sacrifier les plus faibles de son peuple et de sa famille pour arriver à ses fins. Rusé, il a su se mettre dans la poche la noblesse de Sreng en les exonérant de taxes et en leur apportant une protection. En revanche, il se veut impitoyable avec les plus pauvres voire cruel et sanguinaire.

L'Empereur s'est marié par convention à une femme mais en est lié à bien d'autres. Certaines ayant accepté, d'autres en sont ses captives et n'ont nul autre choix que d'assouvir les plus sombres envies de l'Empereur. Certaines d'entre elles sont des femmes qui ont été enlevées à Sreng, mais d'autres viennent parfois d'ailleurs.... Oui, l'Empereur aime l'exotisme. En revanche, il n'éprouve aucun amour pour elles, et encore moins pour sa femme. Comme toutes femmes à Sreng, elles sont considérées comme des simples objets.

Il faut savoir que ce dernier a une peur terrible de voir apparaître un héritier.... Pourquoi ? Pour ne pas qu'un probable fils ne puisse se retourner contre lui. Alors il n'était nullement question d'avoir un héritier. La décision fut donc prise, que toutes femmes mettant au monde un héritier mâle se verra privée de son enfant, et ce dernier sera tué sur-le-champ. Pour ce qui est de filles, elles seront revendues pour la plupart.

C'est un homme impitoyable qui ne fait preuve d'aucune compassion et ne souhaite pas partager son pouvoir. Si vous souhaitez une alliance avec lui, sachez que cela n'est pas nécessaire de l'envisager. Les derniers ayant eu cette audace ont vu leurs épaules dénuées de leurs têtes. L'Empereur ne se mouille pas les mains en combat, il délègue le coté militaire à une milice ayant à sa tête un chef militaire qu'il a lui-même nommé.

Albert est né en l’an 1187 à l’aube d’un jour nouveau, où toute une nation renaissait de ses cendres. Premier né de Dimitri Alexandre Blaiddyd, il a tissé très jeune une étroite complicité avec ce dernier et a grandi avec tout l’amour que des parents pouvaient donner à un enfant aux côtés de ces deux cadets Ceres et Regis. Etre dépourvu d’emblème n’a pas été une faiblesse mais une réelle source de détermination que de se montrer digne des attentes que l’on avait de lui en tant qu’héritier de la couronne. Il sera ainsi le premier roi à monter sur le trône sans être doté de l’emblème de Blaiddyd.

Épris par le charme d’Hélène Legrant, roturière de naissance devenue chevalière par conviction, ils forment toujours ce couple heureux et soudé comme au premier jour. De leur mariage sont nés trois enfants. Leur fille aînée, Lieve, est tragiquement décédée à l'âge de six ans des suites d’une foudroyante maladie. Elle a ainsi fatalement transmis la succession au trône à son frère jumeau Gabriel.

Albert est devenu roi à la mort de Dimitri, en 1227. Désireux de poursuivre sa mission de rebâtir sa nation, il œuvre chaque jour dans ce but, épaulé par des alliés fidèles de la couronne.

Il n’est pas titulaire d’un emblème, mais demeure le gardien d’une des Reliques des Héros : Areadbhar.