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Une première rencontre si "fortuite" [Basile]
Meryl Otterton
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Age : 18 Ans
Natif de : Non renseigné
Administratrice
Jeu 16 Avr - 21:23
Feat Basile
La première impression sera la bonne !
Les moments où Mikles accepte que la jeune Meryl l'accompagne durant l'une de ses escapades, se faisaient rares, très rares. Alors lorsque ce dernier lui proposa aujourd'hui de l'emmener avec elle, Meryl ne put qu'accepter avec joie. Bien que l'homme ne voulait qu'elle sorte seule, histoire de veiller à ce qu'elle ne commette aucun impaire, il lui arrive pourtant de la laisser s'aérer pour faire quelques provisions. Toutefois, elle ne devait adresser la parole à personne, ni trainer trop longtemps. Cela étant, pour se protéger lui-même. Faisant partit d'un groupe peu fréquentable, il ne voulait pas qu'elle fasse la bêtise de livrer des informations sur lui. Dans ces conditions, vous vous doutez bien qu'une balade en compagnie d'une personne pût se révéler être conviviale pour la rouquine... Du moins, autant conviviale que cela pouvait l'être avec Mikles. Ce vieux griboux qui n'adresse pas souvent la parole, et ne daigne bien souvent la regarder. Pour autant, Meryl avait appris à se satisfaire du peu d’interactions avec ce dernier.

Il ne voulait lui dire où il l'emmenait, mais elle voyait bien à son attitude, qu'il avait une destination bien précise. Mikles s’arrêta sans prévenir, Meryl manquant alors de lui rentrer dedans sans crier gares. L'un de ses doigts se pointa sur ses lèvres, lui indiquant de ne pas faire de bruits, et de le suivre. Les deux compères s'accroupirent derrière une haie qui surplombée la plaine. Meryl put apercevoir un jeune homme au loin, accompagné de ce qui devait être son fidèle compagnon, un chien. Elle ne comprit pas tellement pourquoi Mikles ne voulait pas que ce dernier les repère, ce n'est pas comme si, ils se connaissaient. Mais très vite, elle allait avoir réponse à sa question.    


« Vois-tu ce jeune garçon là-bas ? Je veux que tu te débrouilles pour qu'il t'accorde sa confiance, et que tu t’immisces auprès de lui et de ses proches. »


La jeune fille afficha une petite moue incertaine, et d'incompréhension. Ce que Mikles lui demande, allait totalement à l'encontre de tout ce qu'il a pu lui impliquer jusqu'à présent. Lui ayant toujours rabâché, qu'elle devait se méfier des autres, qu'elle serait incapable de se défendre si cela devait mal tourner... Que l'on se jouerait d'elle de toute évidence. À tellement la dénigrer ainsi, la jeune femme avait prit pour mot tout ce qui lui a été dit. Qui plus est, pourquoi se donnerait-elle cette peine d'aller rencontrer ce garçon ? Que pourrait-il bien lui apporter ? Si ce ne sont des ennuis par la suite. Ne sachant pour autant, que les ennuis... ça allait très certainement être elle qui allait lui en causer.    


« Je ne comprends pas Mikles. C'est pourtant toi qui me dis que je ne devrais pas m'approcher des autres, qu'ils sont tous fourbes et nuisibles... Que moi-même, je ne suis capable de... »

L'une des mains de Mikles, vint se poser sur l'arrière de la nuque de Meryl, en y exerçant une certaine pression. Elle comprit alors, que l'agacement commença à la gagner, mais n'osa se soustraire à son étreinte.

« Lorsque je te demande quelque chose, j'aimerais n'y voir aucune opposition. Si je te le demande, c'est que cela est nécessaire. Ce garçon pourra se révéler être utile pour nous plus tard. Grace à lui, tu pourras même te rapprocher d'autres personnes convoitées. Il va y avoir des festivités dans les prochains jours, fait en sorte qu'il t'y emmène. Évidement, tu ne parles de moi à personne, tu ne dis pas où l'on se trouve, ni cette quête qui t'es demandé. »

 
Meryl n'était qu'un simple appât, tenu sur une perche dont les mains bileuses du mage en était le possesseur. Elle ne connaissait nullement ses intentions, et savait pertinemment qu'il ne fallait pas poser plus de questions. Mikles n'était pas le genre d'homme à trop parler, et sa patience peu rapidement trouver ses limites, pouvant devenir un homme dont la violence s'éveille si on le mène à bout. Alors non, elle ne cherchera pas la raison de sa demande, et se contentera simplement de le satisfaire. Elle voulait simplement, briller à ses yeux, et lui montrer qu'elle aussi, pouvait être capable de prouesses. Et de toute façon... Il n'y avait pour le moment, rien de mal à entreprendre dans ce qu'il pouvait lui demander ? Faire connaissance avec ce jeune homme, et entrer dans son cercle, ne devait pas être bien compliqué.

La main de Mikles relâcha sa pression, doucement, relâchant entièrement la jeune femme. L'homme se releva, et entama un retour sur ses pas, se détournant une dernière fois vers elle avant de prendre congé.    


« Ne me déçois pas Meryl, pas cette fois. »


Ces derniers mots restèrent bloqués dans la gorge de Meryl, s'il savait comme ils purent la blesser. Elle avait toujours cette peur en elle, qu'il puisse l'abandonner... qu'adviendrait-elle sans lui ?

Une nouvelle fois, l'homme lui indiqua de le suivre un peu plus loin dans les décombres de cette ville complétement détruite. La végétation avait repris ses droits, un lieu à la fois beau et funeste. Ils s'y enfoncèrent quelque peu, ce qui sema l'incompréhension dans l'esprit de la rouquine. Ne venait-il pas de lui commanditer une mission ? Pourquoi s'éloignaient-ils ainsi ? Meryl n'osa pour autant lui demander plus de précision, de peur de nouveau s'attirer les foudres sur elle, se contentant alors de suivre sans rien dire. Mikles se stoppa enfin, et lui indiqua de s'asseoir sur une pierre d'une ancienne maison très certainement.


« Maintenant, tu t'assois là, et tu attends. »


« Tu vas me laisser là ? Je ne suis pas sure que ces lieux soient... »


Le regard noir et sanglant de l'homme, fit taire immédiatement Meryl. Mikles n'avait guère envie de perdre du temps à déblatérer. Elle comprit le message, et s'asseya comme il le lui avait indiqué, se contentant alors de le voir s'éloigner. Qu'attendait-il d'elle réellement ? Ne voulait-il pas, qu'elle croise le chemin du jeune homme de toute à l'heure ? Quel était réellement le plan ? En tous les cas, le temps sembla passer. Meryl s'impatienta, Mikles lui avait demandé d'attendre... Mais attendre quoi ? S'en fut assez ! La jeune fille se remit sur ses deux jambes, et prit la décision de s'en aller. Lorsqu'un cliquetis d'origine inconnue, la soustrayez de son nouvel objectif. Détournant le regard, elle s'aperçut qu'elle n'était pas seule en ces lieux, et il n'était non plus question du jeune homme de toute à l'heure. Il était question de plusieurs hommes, quatre ou cinq à vu d'œil, qui arpentés les ruines. Évidement, cet endroit pouvait être le repaire idéal pour bons nombres de voyous, et au vu des armes qu'ils portent sur eux, Meryl n'avait nullement envie de se retrouver face à l'un d'eux. Sa hachette, attachée à sa ceinture, n'allait pas lui permettre d'en venir à bout.

Furtivement, elle se glissa derrière une colonne de pierre. Tentant d'être la plus silencieuse possible. La jeune femme les entendant s'approche, de plus en plus près. Sa main se posa sur ses lèvres pour tenter de cacher son souffle, ses paupières se fermèrent, comme pour tenter de paraître la plus transparente possible.

Dans quoi, c'était-elle fourrée encore une fois.
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Meryl Otterton
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Basile A. Fraldarius
Basile A. Fraldarius
Noble
Age : 19
Natif de : Faërghus
Modérateur
Ven 17 Avr - 22:44
Basile avait passé une journée horrible : se lever le matin aux aurores. La veille, il y avait eu une fête qui s'était terminée tard. Si Basile ne recherchait pas vraiment ces événements, il s'y était fait entraîner. Durant la soirée, il était principalement resté pour discuter avec les gardes et avait entendu des choses étranges qui lui avaient fait dresser les cheveux sur la tête. On pouvait être torché, mais là ils avaient sorti toutes les bêtises de leurs gardes comme s'ils ne craignaient rien. Un rictus se formait de plus en plus sur le front de Basile qui manifestait son mécontentement par des remarques sarcastiques qui faisaient rire la galerie. Il était bien le seul qui ne riait pas. Si la garde se relâchait, la sécurité pouvait être pris en défaut et ça jamais il ne le permettrait. Aussi il missionna une personne pour s'attarder sur la sécurité de son mai et partit lui-même en reconnaissance. Il avait tellement choqué des propos de la veille sur des missions de reconnaissance remplacées par des siestes au soleil qu'il voulait l'exécuter lui-même. Ils ne manquaient rien pour attendre ces feignants. Basile était fichu même de doubler sa fonction et d'assurer une fonction de responsable pour redresser ce manque de sérieux flagrant.

Au matin, il se sentait moins gaillard étrangement. Il partit sans dire un mot en attachant son harnais, sa selle pour faire un tour d'horizon. Jamais il ne s'était pris d'écuyer et s'en trouvait bien pour le moment. Le jeune homme ne se voyait pas avoir quelqu'un à son service et même s'il prenait un malin plaisir à taquiner Gabriel sur cela, il n'enviait pas son titre. Il préférait se montrer garant d'une personne plutôt que de sentir papillonner des personnes autour de lui. Papillonner, c'était bien le mot. Si avec ses amis il se montrait agréable, sociable, notre homme était plutôt indépendant. Il ne prit personne pour l'accompagner, de toute façon il ne se rendait en ces lieux qu'en tant qu'éclaireur. Il fit se réunir un corps d'expédition en les mendatant dans plusieurs lieux. Personnellement, il ne sentait pas Arianrhod, ville statufiée dans un passé ancien, dont il restait que des ruines. Les murs pouvaient abriter les vents d'un chaos qui n'auraient que quelques heures à cheval pour venir jusqu'à eux. Il fallait qu'il sache si elles étaient sûres. Il chargea son cheval d'une cage à oiseaux avec un pigeon pour avertir de toute présence ennemie. Cette précaution n'était de mise que s'il tombait sur un traquenard, mais il en doutait. La frontière était sûre depuis bien longtemps. La contrée la plus risquée était celle que gardait Will. Son courage tintait aux oreilles de Basile comme un exemple à suivre, même si jamais il ne l'avouerait. Il avait connu les combats de la frontière de façon nette et n'avait pas une envie pressante d'y retourner.

Les cavaliers se séparèrent aux portes du château en partant vers quatre points cardinaux pour délimiter une zone à risque autour du château. Basile se rendit à travers des grandes plaines. Le soleil était clément, son chien semblait vouloir dormir sur la croupe de l'animal. Il s'était toujours dormi s'il pouvait dormir en toute circonstance ; la réponse devait être oui. Seth pouvait se montrer paresseux. Il grignotait un morceau d'os les pattes posées de par et d'autres de l'animal. L'allure du cheval ne le gênait pas le moins du monde. Dès qu'il fut à l'arrêt, Seth avait une forte envie de ne pas quitter la selle.Il grogna même ce qui força Basile à le prendre pour le descendre... Et dire qu'il l'avait pris pour l'aider à débusquer des bandits. S'il s'endormait dès le début de la mission, ils n'étaient pas prêts d'en trouver. Basile s'essuya le front en soufflant face à ce cagnard... Il devait être midi. Arianrhod avait un côté terrifiant. Même son chien levait la truffe pour rien en grognant, il n'était plus question de sa paresse, il n'aimait pas ce lieu. Le lieu regorgeait de ruelles, de grands espaces où il était possible d'engager des combats gratuitement. Mise à part certains bâtiments affaissés, il n'y avait pas beaucoup de coins d'ombre. Seth avait pris les devants de la mission en reniflant pour l'avertir de tout danger. Basile observait les alentours en se disant que son intuition n'avait pas joué en sa faveur. Il songeait encore à la discussion de la veille quand ils étaient allés à cette taverne.. Ses oreilles avaient entendu que des vents dissidents soufflaient depuis Adrestia et cherchaient à acquérir du terrain... Quelle idée de venir dans ce lieu si isolé... pour ne rien trouver au final. Alors qu'il allait faire demi-tour, il entendit des pierres rouler derrière lui. Basile retint sa respiration, il sortit doucement son épée de son étui. Il devait estimer le nombre d'assaillants et quoi qu'il arrive, il devait se rapprocher de sa monture. Son chien s'était rapproché de lui, il avait les oreilles couchées. Ses grognements avaient l'air bien plus intimidants, de toute évidence ils n'étaient pas seuls... Seth avait envie d'aller les débusquer, mais il avait été élevé pour toujours rester près de Basile et de se charger de disperser les assaillants. Au même titre que son maître, il attendait le coup d'envoi. Quand il sentit que depuis les hauteurs, une autre personne allait surgir... il ne se sentit pas capable d'estimer la force. Il lui fallait un point stratégique... Courir vers sa monture c'était peut-être aller au delà de gros soucis. Mieux valait faire face.... sans se faire déborder... Sachant ses faiblesses, mieux valait une rue où l'on ne puisse pas le surprendre de plusieurs côtés... et offrant une solution de repli. Il n'en connaissait aucune, aussi il prit le parti de se rapprocher de ses colonnes pour donner plus d'amplitude à ses mouvements. Le jeune homme reculait dans cette place en la parcourant nerveusement. Ses jambes étaient arquées, il était prêt à se défendre contre ces gens qui l'observaient depuis un moment déjà.

" Qui que vous soyez... sortez... Je ne suis pas ici en ennemi...  "


Sauf si vous me forcez à l'être pensait-il en maintenant une garde braquée  Son chien dans son dos grognait, signe qu'il avait mal négocié et qu'un étranger se trouvait également en direction de ces colonnes... Il allait devoir maintenir une position centrale... cette idée ne le ravissait pas, mais alors pas du tout. Où étaient toutes ces présences qu'il avait cru percevoir...? Le fruit de son imagination... Ses amis allaient bien rire dans ce cas... Pour l'heure, il ne bougeait pas en naviguant de part et d'autre de ce lieu beaucoup trop large...
Basile A. Fraldarius
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Meryl Otterton
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Sam 18 Avr - 14:18
Feat Basile
La première impression sera la bonne !
Les pas continuèrent de s'avancer en sa direction. Meryl, aussi discrète, eut-elle tenté d'être, fut pourtant repérée. Mais au son de cette voix, elle reconnut un timbre plus doux que celui des brigands de toute à l'heure. Du coin de l’œil, elle regard et reconnu le jeune homme. Quel hasard ?! Vous parlez d'un hasard... Mikles avait sûrement prévu le coup, elle ne le connaissait que trop bien. Il devait savoir où le jeune mercenaire se rendait, et avait prévu cette rencontre. Avait-il seulement prévu, l'interruption des voyous dans cette ville en ruine, qui était sûrement une belle cachette pour eux ? La rouquine espéra que non, Mikles ne l'aurait jamais laissé s'il y avait un danger... Tout du moins, c'est ce qu'elle espéra. Elle qui pourtant, se noie dans l'erreur. « Qui que vous soyez... sortez... Je ne suis pas ici en ennemi... » Meryl eut envi de sortir de sa cachette, pour lui indiquer de se méfier, mais trop tard, les brigands l'avaient eu aussi entendu, et c'étaient rendus sur place.

« Dommage pour toi gamin, nous si. » Cette voix, accompagnée d'un ricanement fourbe et perfide, laissa apparaître un homme à l'arrière du jeune mercenaire. Derrière lui, apparut deux autres de ses acolytes, semblait de même s'amuser de la situation. Ils devaient certainement se sentir tels des vautours, auprès de leur proie qu'ils dépeceront avec aisance. Tout du moins, c'est ce qu'ils pouvaient croire. Ils étaient en nombre supérieur, et au vu de leur attirails et de leur carrure, la qualification de batailleur devait être leur atout. Des gorilles sans cervelles certainement, du moins, c'est ainsi que pouvait les percevoir Meryl, elle préfère se dire que ces tas de muscles avaient moins de jugeote, et qu'elle pourrait se jouer de ça pour leur échapper. Meryl n'aimait pas trop les combats, et les interactions malsaines, préférant la fuite et la mise en sécurité. Pour cette raison, elle ne quitta pas sa colonne qui la cache des individus. Bien que, le jeune mercenaire avait lui, déceler sa présence. Mais maintenant, il allait être bien occupé avec ces balourds. Elle pourrait en profiter pour filer en douce, et les laisser régler cette affaire. Mais allait-il s'en sortir ? Meryl n'était pas lâche à ce point, et qui plus est... Ce serait peut-être l'occasion pour débuter un premier pas envers celui que Mikles lui avait assigné. Etait-il réellement nécessaire de jouer sa vie pour ça ?  

Soufflant doucement, la jeune femme serra les poings, et se redressa vivement. Sortant de sa cachette, elle se précipita sur le jeune homme et entreprit sans ménagement de lui prendre la main. « Suis moi ! » Meryl ne prit nullement le temps de lui demander son avis, ils n'avaient pas le temps pour cela. Les trois balourds, étant déjà à leur trousse. D'ailleurs... Trois ... Toute à l'heure, Meryl en a pourtant dénombré cinq. Il fallait faire preuve de prudence, les deux autres pouvaient être embusqués en d'autres cachettes. « Rattrapez les, et faites en sorte de les faire taire pour de bons. » Ainsi, le maître sembla lancer ses chiens à leur poursuite. En effet, il ne devait pas vouloir que ces deux individus viennent à parler d'eux et de leur cachette. Meryl n'avait nullement envi de savoir quel sort, ils pourraient vouloir leur réserver, voyant déjà sa tête rouler parmi les décombres. Hors de question de terminer ainsi, pas ici, pas comme ça. Sa main ne lâcha pas celle du mercenaire, semblant savoir parfaitement où elle se dirigea.    

À une intersection, elle se jeta, elle et son nouvel acolyte, non sans ménagement, ainsi que son fidèle compagnon à quatre pattes, dans l'une des maisons en ruine. Il n'y avait plus de portes, ni de toits, mais les murs de pierre cachèrent aisément les trois fugueurs. Retenant son souffle, Meryl entendit alors les deux gros balourds à leur poursuite, passer tout près, pour continuer leur recherche un peu plus loin. Un souffle de soulagement s'échappa de ses lèvres, ils ne les avaient pas remarqués, c'était plutôt rassurant. Mais dans tout ça, elle n'avait pas fait attention à la position prise lorsqu'elle c'était jetée dans leur cachette, se voyant littéralement à quatre pattes au-dessus de jeune mercenaire. Non ! Elle n'avait pas fait ça ! Réalisant dans quelle position elle se tenait, ses joues prirent une teinte cerise assez rapidement. « Pa-Pardon ! » Elle semblait ne plus savoir où se mettre, néanmoins, ne se précipita pas de se relever pour autant. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes, qu'elle se redressa maladroitement et se racla la gorge dans un geste gêné. Mais quelle idiote ! Au fond d'elle, Meryl avait vraiment envie de se donner une baffe. L'on dit souvent, que la première impression est la plus importante... Là, clairement, elle avait loupé son entrée. Se retrouver à califourchon sur lui n'était pas dans son intention, et même si cela n'était pas intentionnel, elle ne put s’empêcher de s'en vouloir.    

« Nous devrions attendre, ils finiront pas se lasser de leurs recherches. » La demoiselle se voulait bien optimiste, ou peut être trop naïve, pour croire que ces brutes allaient lâcher ainsi l'affaire. Son regard vogua entre le jeune homme, et garda son chien en coin de l’œil. Elle n'avait pas trop confiance en ce genre d'animal... Ses petits crocs pourraient lui arracher un bout de chair si aisément ! Et puis, ne venait-il pas de lui grogner dessus, il y a seulement quelques minutes. La jeune fille s'asseya sur ses genoux, face à eux. « Je m'appelle Meryl ! Dit moi... Ton chien là... Il ne va pas me mordre hein ?» Une présentation brève, mais c'était tout de même la moindre des choses, après l'avoir traîné ainsi, et lui être littéralement tombée dessus.  
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Meryl Otterton
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Basile A. Fraldarius
Basile A. Fraldarius
Noble
Age : 19
Natif de : Faërghus
Modérateur
Dim 19 Avr - 11:59
Basile s'entendit appeler "gamin", mais c'était par des hommes qui donnaient froid dans le dos. Faire le héros ne rimait à rien si c'était pour se réveiller avec une épée au travers le corps. Pourtant il hésitait encore sur ce qu'il devait faire exactement. Son chien continuait de grogner en arrière plan, signe qu'on pouvait également le prendre à revers... Ce n'était en rien rassurant. A force de fixer l'homme en face de lui non seulement il n'allait pas réussir à prendre de décision, mais en plus il serait forcé de l'affronter. Il reculait doucement en ne brisant pas son regard vers lui. Un ennemi n'en vaut pas à un autre et s'il pense qu'il y a une faille derrière lui, il se hâtera pour avancer... Même si c'était insignifiant, il remarqua que l'allure avait effectivement changé. Ils devaient tous être face à lui avec une minorité derrière. Il était donc tout à fait possible de tenter une fuite sans que cela relève de la pure folie. Son cheval étant en plus dans son dos, Basile s'imaginait qu'il ne pouvait peut-être pas savoir sa destination. Tout était encore dans un certain équilibre. Il contractait ses jambes pour partir d'un coup, mais au comble de la surprise ce ne fut pas lui qui donna le départ mais une femme sortit de sa cachette. Elle était rousse, plutôt mignonne. Seth ne comprit pas cette arrivée non plus, et c'était d'autant plus compliqué que si Basile se rebellait contre cette main tendue ; son chien la prendrait pour une ennemie. Le jeune homme ne voulait pas forcément le faire, mais suivre ainsi une personne inconnue n'était pas la plus grande des prudences. Pour le moment, il l'observait en cherchant à deviner où elle le conduisait. Son chien avait assimilé que c'était un allié dans cette fuite et courait au devant eux. Des allées de dalles de pierre, des murs efrittés voilà de quoi se composait ce labyrinthe improvisé. Elle semblait connaître les lieux... ou si ce n'était pas le cas, elle avait un sacré instinct de survie. Une intersection se dessinait bientôt. C'était l'occasion de reprendre son souffle. Il voulut s'y jeter et l'attirer vers lui pour des explications sauf que par un heureux hasard ; elle eut la même idée. Il sentit une épaule taper contre son oreille suite à cette synchronisation mal dessinée. A peine remis de cette mésaventure, il chercha Seth qui arriva après avoir fait le tour de cette maison abandonnée dans lequel il s'étaient tous les trois cachés. C'était un vrai amour, il pensait à tout. Il était là langue pendante en le fixant tout en donnant des coups de pattes pour réclamer la caresse sur la tête. Dès qu'il accomplissait avec succès une mission, il avait une grattouille juste entre les deux oreilles.

C'était un code entre eux pour mieux se comprendre. Seth ne comprenait pas qu'il mette tant de temps surtout que son maiître était prostré à quatre pattes. Cherchait-il à l'imiter ? Très bien. Le chien se mit contre lui en étant couché au sol. Basile ne disait plus rien. Il sentait cette fille inconnue juste au dessus de lui. Le jeune homme était arrivé en catastrophe et s'était recroquevillé pour prendre le moins de place possible sauf que cette fille avait eu l'idée d'aviser les environs et de prendre appui sur lui. Elle était totalement à califourchon sur son dos. Elle l'avait escaladé comme on l'aurait fait d'un rocher. Elle ne s'était sans doute pas posé de question. Basile avait un certain blocage même si l'adrénaline avait bien noyé durant la course. Quand elle était au dessus de lui, il avait senti sa poitrine contre son dos. Le jeune homme allait l'agripper pour rouler avec elle... et l'interroger sur son ... comportement étrange, pas celui-ci précisément mais plutôt sur son envie de sauvetage improvisé. Basile ne croyait pas aux gens qui viennent subitement de nulle part avec de l'altruisme à fleur de peau. Il se raccrochait à ce qu'il allait fait en prenant la manche de cette squatteuse. Elle le devança encore, mais cette fois ce fut bien moins douloureux que son coup d'épaule. Basile souffla en sentant à nouveau son espace vital tout autour de lui tandis que ses joues se remettaient doucement de cette position plutôt inconvenante... Que dirait son grand-père sur cette approche avec les femmes ? Déjà qu'il ne savait pas y faire, mais là il avait carrément eu une femme à califourchon sur lui et ce n'était pas la soeur de Wilfried... Non c'était une inconnue. Ce qui était rassurant c'était qu'elle aussi ne semblait pas être ressorti de cet épisode sans couleur. Ses joues étaient en feu tandis que Basile la dévisageait dubitatif. Il glissa au sol pour se ménager un peu d'espace ou tout du moins le reconquérir. Aucun mot n'était sorti de sa bouche depuis leur course poursuite. Le jeune homme se mit à inspirer fortement en regardant ailleurs.

" Oui sûrement... "


Tout ce qu'il trouvait à dire était un "oui sûrement" après cette échappée digne des meilleures opérations et ce rapprochement digne des fins de soirée de taverne où plus personne ne savait qui était sa ou son conjoint.

" Tu fais ça à tous les hommes ? Je veux dire tu les sauves pour leur grimper dessus ? C'est une technique d'approche ? "
plaisanta-t-il pour banaliser cet épisode de sa vie. Ils étaient revenus à des distances respectives tout allait bien. Les paroles de Wil lui revenaient en tête " Si tu as une bonne occasion, ne la rate pas." Cool. Ce n'était vraiment pas ce genre de pensée qu'il voulait... mais juste un peu plus de clarté. Sa voix n'avait rien d'accusateur, mais il cherchait vraiment à y voir plus clair. Que faisait-elle là ? Même son chien s'était relevé et s'était remis dans son activité d'avant : demander la caresse des félicitations. Basile le prit contre lui au lieu de cette caresse discrète tant il réfléchissait sur l'attitude à tenir. Rester avec une inconnue n'était pas raisonnable. Il pouvait très bien retomber dans un autre piège tendu par une autre bande de bandits... à moins que cette jeune femme se soit sauvée d'un sort atroce. Et quel était le sens des mots de ce bandit ? Faites les taire... Très clairement, Basile ne le connaissait pas, donc il devait mentionner Meryl. Il ne s'était pas encore présenté alors que cette jeune femme toujours débordante d'énergie venait de le faire...

" Basile.. Qui ? Seth non je... "

Tout d'un coup, il vit que Seth montrait les crocs, il n'avait pas compris la gêne de son maître ni même ce câlin improvisé. Tout comme lui il n'en raffolait pas et avait l'impression de ne plus se trouver avec un allié. Pire, il oscillait entre deux attitudes. Pour remettre les choses à palt, Basile lui fit une caresse entre les deux oreilles pour qu'il se calme et se couche enfin.

" Non.. il est juste secoué. "

Bien sûr, il n'y avait que son chien de secoué. Pas lui. Pas le moins du monde. Il avait toujours discuté ainsi de façon détendue.

" Que fais-tu par ici Meryl...? Sais-tu ce que cherchent ces bandits ? "

Basile en venait au fait après avoir calmé son chien, maintenant il allait chercher des réponses pour savoir ce qu'il pouvait ou non lui dire. Si elle était une innocente pourchassée, c'était son devoir de l'escorter vers un village pour qu'elle puisse être en sécurité. Par la suite, elle pourrait vivre tranquillement ... loin de ces bandits. Basile n'était même pas sûr qu'ils ne chercheraient pas à les suivre... Il baissa la tête visiblement préoccupés sur la raison de l'acharnement de ces bandits... S'ils l'incluaient dans leur traque, s'ils venaient vers lui;, ce n'était pas juste parce qu'il avait parlé... mais aussi parce que sans doute il pouvait propager un secret qu'ils voudraient taire...

"... Si tu cherches à leur échapper... je peux te donner à mon tour un moyen."
Basile A. Fraldarius
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Meryl Otterton
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Age : 18 Ans
Natif de : Non renseigné
Administratrice
Dim 26 Avr - 15:27
Feat Basile
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Meryl ne savait décidément plus où se mettre. Quelle honte ! À peine l'eut t-elle rencontré, qu'elle c'était déjà mise dans une situation des plus désagréable... Quoi que, le terme est peut-être un peu fort et mal choisit, disons simplement incommodante. Pour qui allait-il la prendre à présent ? Pourtant, la jeune fille n'est simplement que victime de l'une de ses maladresses, mais nullement ce genre de femme à être aussi avisée de courtiser les hommes de la sorte. " Tu fais ça à tous les hommes ? Je veux dire, tu les sauves pour leur grimper dessus ? C'est une technique d'approche ? " Le rouge monta de nouveau aux joues de la rouquine. Un mélange de culpabilité, d'indignation et de pudeur s'emprit d'elle. Ses mains s'agitèrent frénétiquement devant elle, en signe de négation. « Mais pas... Pas du tout ! Pour qui te me prend ?! » Ne la connaissant pas du tout, c'est vrai qu'il ne devait pas savoir à qui s'en tenir. Mais il suffisait d'un simple regard pour voir qu'elle n'était nullement de ce genre. Affichant par la suite une petite mine boudeuse, elle comprit rapidement que le jeune homme ne faisait que plaisanter. Ça la rassura quelque peu, elle ne voulait pas passer pour ce qu'elle n'était pas...    

Il vint à se présenter à son tour, et en fit de même pour son chien. La complicité entre eux était belle à voir, ça devait être sympa d'avoir un ami comme celui ci. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Meryl, touchée par ce tableau d'un maitre et son chien. Elle n'avait jamais eu d'animaux avec elle, Mikles était contre. Il disait que ces bêtes ne servaient à rien, et si elle avait idée d'en ramener un chez eux, menaçait de le tuer sous ses yeux. Alors Meryl ne voulait pas prendre ce risque, sont but n'étant pas de mettre en danger un petit être qui n'a rien demandé. Se contentant donc, d'en observer parfois de loin.

" Que fais-tu par ici Meryl...? Sais-tu ce que cherchent ces bandits ? " Ce qu'ils cherchent ? Hum ? Étrangement, ces personnages tenaient en lieux et place où l'avait laissé Mikles. L'homme n'était probablement pas neutre à leur présence... Après tout, Meryl le savait des plus fourbes. Il devait s’être imaginé cette manière de faire la rencontre de Basile, deux personnes ont toujours tendance à bien s'entendre lorsqu'ils possèdent un ennemi commun. Cette pensée eut pour effet de soulager quelque peu la rouquine, qui émit sans le savoir un souffle d'apaisement. S'ils sont envoyés par Mikles, alors elle et Basile ne risqueront rien, leur but doit simplement être de leur faire peur. Du moins, c'est ce qu'elle espérait croire. Mais serait-il prudent de le vérifier en se mettant à découvert pour autant ? Car si elle se trompait sur sa déduction, sa tête ainsi que celle du mercenaire, pourraient se voir entacher de leurs corps. Un léger frisson s’empara d'elle en imaginant sa tête au bout d'une pique, hors de question de laisser faire ça ! « Je... Me suis perdue. Je ne sais même pas ce qu'est cet endroit. Ce qu'ils recherchent ? Hum... Ils doivent s'imaginer que nous sommes là pour les espionner ou leur piquer leur butin. » C'était l'explication la plus plausible. Sinon, pourquoi iraient-ils s'ennuyer à courser deux jeunes gens, qu'ils doivent s'imaginer non dangereux ? La rouquine tout du moins, n'était qu'une roturière qui de sa frêle apparence, ne laisse nullement présager un danger. En revanche, Basile en tant que mercenaire, et honorant le blason de Faerghus, pouvait se voir comme un danger. Oui, il ne serait que risqué de le laisser repartir, il pourrait alerter les autorités.  

Toutefois, nous pouvons remarquer un certain calme apparent à présent. L'on n'entendant plus aucune personne dans les environs... Seraient-ils partis ? Autant saisir cette chance. Meryl lacha un dernier regard à l'extérieur, puis se releva. D'un geste, elle épousseta sa tenue. Son sourire enjoué vient de nouveau se dessiner par ses lèvres, invitant Basile à faire de même. « J'ai l'impression qu'ils sont partis plus loin, nous devrions en profiter pour nous en aller. » Surement une sage décision. Mieux valait-il ne pas traîner ici plus longuement. La nuit n'allait pas tarder à tomber, et ces lascars devaient connaitre les lieux. Se serait une vrai partie de labyrinthe contre ses monstres.... Digne d'une histoire d'horreur, n'est-ce pas ? Ce qui fit toutefois sourciller la jeune fille, fut l'aide que Basile lui proposa de lui apporter. Ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes, et en plus de cela, ils c'étaient retrouvés dans une position des plus gênante... Et maintenant il souhaite l'escorter ? Surement, par pure politesse, c'était tout à son honneur. « Et bien... Si tu sais comment partir d'ici sans passer par les lieux les plus visibles... Je ne sais plus comment nous sommes arriver là... » Et oui, encore une fois, sa mémoire lui faisait défaut. Autant, elle savait parfaitement où mener Basile et Seth pour se cacher, mais à présent elle ne savait même plus par où elle était passée. Et si les bandits sont encore dans cette ville en ruine, il serait plus prudent de passer par un chemin plus propice à d'autres cachettes si nécessaire.  

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Meryl Otterton
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Basile A. Fraldarius
Basile A. Fraldarius
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Mar 28 Avr - 0:56
Basile ne pouvait pas s'empêcher de taquiner, comme pour sortir de cette gêne et l'offrir ainsi en cadeau à quelqu'un d'autre. La réaction avait été immédiate. Comme projetée au visage une bombe rouge inondait ses joues, elle n'avait sans doute pas eu le temps de tout digérer. A vrai dire, il ne lui avait pas laissé le temps, mais c'était sa petite revanche personnelle. Il lui fit même un petit sourire amusé, il ne voulait pas qu'elle le prenne autrement qu'une bonne blague. Ils étaient déjà dans une sale situation autant ne pas veiller à l'empirer. De façon spontanée, elle agita ses mains comme pour repousser au loin son insinuation. Qu'est ce qui lui était passé par la tête de dire cela ? Enfin bon, ils étaient là tranquillement comme s'ils étaient à une fin de soirée arrosée. A y bien réfléchir, il ne se souvenait pas avoir fini de cette façon. Basile se relâchait beaucoup avec ses amis ou dans les bars c'était souvent là qu'il sortait ce genre d’âneries gratuitement. Cette jeune femme avait eu cet insigne honneur après cette rencontre surprenante.

" Je plaisantais... j'étais juste surpris, pardon je n'aurais pas dû"

Tout de même, il l'avait fait tout d'un coup gratuitement. Il ne voulait pas qu'elle s'affole ou imagine des trucs. Jamais ô grand jamais, il ne manquerait de respect à quelqu'un sauf s'il le désirait vraiment. Il lui était arrivé de s'emporter quand la situation ne correspondait pas à ses attentes, mais c'était plutôt rare. Le jeune Fraldarius était surtout réputé pour son calme et sa manière de vouloir de temps en temps mettre son grain de sel. Ici, il avait dû renverser la salière au même niveau qu'elle. Basile n'avait pas pû s'empêcher de lui répondre autrement.

"... Espionner ou piquer un butin...? ... Hum... ça peut se tenir en effet. Tu ne sembles pas en savoir davantage... "


Basile se frottait le menton, visiblement décidé à tirer parti de leur cachette pour réfléchir rapidement. Meryl avait déjà la tête au dessus des gravas de la maison pour tenter de voir une silhouette humain. Elle s'était relevée en balayant sa tenue comme pour rester coquette d'une certaine façon. Le jeune homme se dit que c'était le signe du départ. Elle avait une façon bien à elle de le motiver à tenter leurs chances... sauf que même s'il n'y avait aucun bruit ; ils n'avaient aucune assurance que l'ennemi avait déserté les lieux. Il avança près d'elle en se positionnant au plus près de façon à ne former qu'une silhouette la plus fine possible. C'était vraiment risqué de tenter le coup... Il tapota l'épaule de son chien, puis désigna sans un bruit l'autre porte. Seth partit d'un seul élan faire le tour de la maison en ruines en passant par l'autre porte. Au moins il se ferait sans doute moins remarqué qu'eux.

" Il se trouve que je dispose d'un cheval... à l'entrée du site... Si nous repassons par les mêmes avenues, nous avons nos chances. Seth peut également remonter la piste... Au fait Meryl... c'était tellement soudain...je peux encore vouvoyer... je suis navré. Pour le moment... "


Tout d'un coup, ils virent une tête de chien passer par une fenêtre et disparaître. Basile prit la main de la jeune femme en se baissant pour rester toujours à couvert de la bâtisse et atteindre la fenêtre sans encombre. Ils marchaient accroupis. Pour le jeune homme, il n'avait aucune difficulté à se mouvoir ainsi. La souplesse était sa meilleure alliée. Il voulut sortir le premier, avisa la hauteur par rapport au sol... Ils n'étaient pas à une hauteur délirante alors Basile se laissa tomber le plus doucement possible... Il fit un geste en direction de la fenêtre intimant de ne tenter aucune action. Le jeune homme finit par se rapprocher du mur puis murmura à nouveau :

" Je vais vous aider.... tentons de faire le moins de bruit possible... "

Le jeune homme tendait les bras en lui offrant le moyen de ne pas retomber au sol trop brusquement, surtout que Seth n'avait fait que les alentours proches. Si une brindille ou tout autre objet venait à déclarer leur présence, cela pouvait tout compromettre. Soudain Seth se mit à renifler quelque chose et partit d'un trait. Basile se demanda la raison, il détourna la tête quelques secondes alors que Meryl tentait sans doute sa descente. Il s'en rappela et se focalisa dès qu'il s'en rendit compte vers elle.
Basile A. Fraldarius
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Meryl Otterton
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Mar 28 Avr - 11:18
Feat Basile
La première impression sera la bonne !
Il fallait partir d'ici, ils n'allaient pas pouvoir rester cachés indéfiniment. Qui plus est, cela serait bien trop demandé à Meryl, que de rester bien sagement en lieu et place durant plusieurs heures. Elle devait bouger, parler, trouver quelque chose pour l'occuper ! N'étant pas du tout de nature patiente et inlassable, il lui fallait se mouvoir. Qui plus est, elle n'apprécia pas non plus cette pression de savoir qu'ils pouvaient être surpris à tout moment... Bien que la présence et le flaire de Seth pouvait se montrer relativement efficace et encourageant. C'était assez rassurant, sans toutefois trop lui permettre de ce dire qu'ils ne risquaient plus rien. En tous les cas, Meryl fut apaisée de savoir que Basile ne semblait pas la voir méler à tout ça... De toute manière, ce n'était pas réellement un mensonge. Mikles c'était bien préservé de lui dire quel était son plan. Donc, non, il n'était pas mensonge que de dire que ces bandits devaient cacher quelque chose, car en réalité, Meryl n'en n'avait aucune idée... Encore moins la certitude qu'ils étaient bien de mèche avec son "père". Mais le hasard serait trop beau, n'est ce pas ?  

« À vrai dire, je ne sais pas si je tiens vraiment à le savoir... » En réponse aux paroles de Basile, elle émit un léger rire à la fois nerveux et taquin. Autrement dit, évitons-les. Ils n'allaient tout de même pas aller leur demander "Hey bonjour, pourquoi vous êtes ici et que cachez vous ?" Ce serait se jeter dans la gueule du loup. Donc faisons preuve de bon sens, ça, Meryl savait parfaitement le faire. Le mercenaire l'informa ensuite de posséder une monture, se serait parfait pour partir d'ici assez rapidement. Pour cela, encore, fallait-il pouvoir l'atteindre sans encombre. Et pourquoi pas ? Ils étaient sûrement plus futés que ces loubards, donc tout serait encore possible. Meryl acquiesça de la tête, assurée de pouvoir le suivre. Elle fut toutefois interloquée par le fait que le jeune homme propose de la vouvoyer... Il devait faire partie d'une certaine noblesse... Elle c'était donc, retrouver en une position gênante, sur un jeune homme, et de bonne famille en plus de cela ! La situation n'aurait pas pu être plus embarrassante. D'autant plus qu'elle n'avait pas pour habitude que l'on puisse la vouvoyer. Pour une simple roturière, avait-elle droit à autant de courtoisies ? « Je suis plus à l'aise avec le tutoiement si cela ne te dérange pas. » Elle lui dit cela avec un léger clin d’œil complice et un sourire amusé.

La rouquine le suivit sans faire de bruit, pour remonter jusqu'à la fenêtre qui les mènerait à l'extérieur. Elle ne savait pas pourquoi, mais Meryl se sentit bien plus en sécurité lorsque ce dernier lui tenait la main. Elle avait cette impression, qu'il ne la laisserait pas tomber, qu'il voulait réellement l'aider. Son regard se focaliser un moment sur leurs deux mains jointent, puis redonna une intention à ce qui se passe autour d'eux. Basile fut le premier à sortir, attendant alors que ce dernier lui donne le signal. Une fois qu'il fut donné, la jeune fille se laissa tomber dans ses bras pour qu'il puisse l'aider à descendre sans encombre. Mais remarqua tout de même son intention prise par quelque chose. « Ne trainons pas. »  

Un sifflement lui perça rapidement l'oreille, et avant qu'elle ne put se rendre compte de ce qu'il venait de se passer, Seth était rapidement revenue, et c'était précipitée sur Basile et elle pour les faire reculer. En moins de deux, une flèche lui était passée à ras du visage, lui entaillant légèrement la joue. Sans l'animal, cela aurait pu être sa tête... Sa tête ! Meryl rentra dans un affolement soudain. Ils faisaient quoi là ?! Mikles leur aurait tout de même demandé de ne pas les blesser ! Et encore moins les tuer ! N'est-ce pas ? Par réflexe, ses bras vinrent à s'enrouler autour de l'un des bras de Basile, et vint se placer derrière lui. Tant pis pour cette nouvelle proximité, elle commençait un peu à craindre la suite des évènements. « Je crois qu'ils sont plus forts qu'on ne le pensait en partie de cache cache... » Meryl continua de reculer de quelques pas, prêtant attention à ce qu'il venait de se passer devant elle, mais ne fut plus attention où elle posa les pieds. Un tapis de feuilles-mortes l’accueillit, et à peine eut-elle posé le pieds dessus, qu'un léger craquement se fit entendre. Durant les quelque millième de secondes qui suivirent, le regard de Meryl croisa celui de Basile, cela n'indiqua rien de bon.  

« Basile... » Le tapis de feuilles se mit alors à frémir et se craqueler, et avant même que nos deux compères puissent s'en rendre compte, furent happés dans le trou qui était dissimulé. Quelque peu sonnée par la chute, Meryl prit quelques instants avant de retrouver ses esprits. Son regard scruta la hauteur, ils n'étaient pas tombés de bien haut... 3 ou 4 mètres tout au plus. Ils étaient clairement tombés dans un piège, cette ville devait en être fournie. Les bandits voulaient certainement les faire reculer pour qu'ils tombent droit dedans. Malins. Toujours est-il, qu'elle ne semblait pas s’être fait mal, quelque chose avait amortit sa chute. D'ailleurs... Ses pupilles se baissèrent, et se rendit compte qu'elle était de nouveau allongée de tout son long sur le pauvre mercenaire. Leur visage à quelques centimètres, seulement, la fit brutalement basculer sur le côté pour se dérober de cette proximité. « Pa-Pardon ! » Décidément ! Il allait finir par croire qu'elle faisait exprès de profiter de chaque occasion tendue.  

Heureusement pour eux, le fond était tapissé aussi par les feuilles mortes, cela ayant ralentit leur chute. Le soucis à présent, était les pas qui se firent entendre. Les bandits approchant de leur piège, l'on pouvait même les entendre rire grassement, heureux de leur prise.

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Basile A. Fraldarius
Basile A. Fraldarius
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Mer 29 Avr - 17:08
Si Basile bouillonnait de questions, la jeune femme semblait vouloir se tenir éloignée de ce qu'elle ne semblait pas connaître. Ils auraient tout le temps pour en discuter plus tard... Pour l'heure, il leur fallait s'extirper dans cette mouise dans laquelle ils s'étaient enlisés. Ils devaient être dans une affaire qui les dépassait, pour le moment Basile s'en tiendrait à cela. Le jeune noble avait tutoyé rapidement en oubliant toute règle qu'on lui avait inculquées. A quoi bon passer toutes ces heures assis à apprendre des règles si on ne lui suivait pas ? Personnellement, il l'avait fait pour rendre son grand-père fier et aussi parce qu'il se disait qu'en tant que Fraldarius, il se devait d'être irréprochable. Tutoyer ainsi une jeune femme était tout sauf distingué, c'était une inconnue... Enfin circonstances atténuantes entre une hâche dans la tête et un vouvoiement mal négocié, mieux valait prioriser la survie tout de même.

" Si tu préfères le tutoiement... ça me va
." commenta-t-il simplement. Au vue de sa tenue, elle ne faisait pas jeune fille de noble, mais il pouvait se planter. Elle n'avait pas froid aux yeux d'être sortie de sa... Basile venait de comprendre que c'était sans doute elle que Seth avait repéré plus tôt. Toutes les informations s'enchaînaient sans trop de logique. Comme une sorte d'écho à son aide précédente, il la guidait à présent vers la fenêtre en essayant d'être discrets au maximum. Sa main serrait en cherchant toujours à ne pas s'imposer. Même si quelque chose l'avait surpris, jamais il n'aurait cherché à refermer davantage sa main. Il devait se tenir prêt à agir et à protéger la personne avec qui il se trouvait. Une fois dehors, il la reçut aussi doucement qu'une plume, elle était toute légère et avait même cherché à ne pas être un poids. Il la reposa en quittant son regard pour se focaliser à nouveau sur le souci majeur qu'ils avaient.

Au delà de ces bandits, son chien avait décidé de courir l’aventure, comme si c'était judicieux... La truffe au vent, il avait senti une activité non loin d'eux et n'avait pas voulu mêler son maître à l'affaire. Basile avait pris son attitude comme une sorte d'impatience animale... il pensait même qu'un lapin avait dû passer devant lui. N'écoutant que son instinct de chasseur son ami s'était taillé. Il lui avait bien fait le coup une fois, pourquoi pas deux. Basile allait dire à Meryl qu'il allait rappeler son chien vers eux doucement quand il débarqua pour le pousser hors d'atteinte d'une flèche, sauf qu'elle effleura Meryl.

C'était clair... Ces bandits lui en voulaient pour quelque chose. Basile se devait de la mettre en sécurité hors de leur atteinte. C'était sans doute une guerrière vu son équipement, ce n'était pas une mage... Dommage ils auraient pu prendre l'avantage. Tout se jouerait dans ce recul... avant de prendre une décision.... Meryl eut la même idée, elle cherchait même à se rassurer auprès de lui. Basile regarda son bras rechercher le sien comme un noyé cherchant une bouée pour se tirer d'un mauvais pas. Elle pouvait complètement se reposer sur lui. Le jeune épéiste n'était pas un lâche, loin de là.

Dans un geste doux, il mit son bras derrière lui pour la mettre dans son dos, à couvert de l'archer. La flèche venait du côté gauche, mais... il y avait également un fourré de ce côté. S'ils sortaient par la droite, ils seraient à terrain découvert. Même s'ils se rapprochaient sans doute un peu de l'archer... Ils ne seraient pas exactement dans sa trajectoire exacte... Basile l'espérait bien qu'il n'ait pas vu sa localisation exacte.... Comme il se rapprochait du fourré, il se retourna doucement en pivotant centimètre par centimètre tout en se remettant face à la position où ils étaient. Sa main s'était collée sur la taille de Meryl pour pouvoir la tirer vers lui au besoin. Ce n'était pas la crainte qui l'animait plus une grande prudence. Il s'était même gardé de parler à nouveau comme si sa langue s'en retrouvait bloquée. Le moindre bruit pourrait les trahir... Le moindre bruit comme celui qu'ils firent en choeur. Leurs pieds venaient de se poser sur un tapis de feuilles... qui n'étaient pas là par une volonté de mère Nature. Le piège se révéla alors. Trop tard pour nos deux associés. Un trou avait été creusé suffisamment profond pour les entraver puis recouvert de branches fines et de feuilles.

Comme Meryl tenait son bras et lui sa taille, ils tombèrent tous les deux en même temps. Le pied de Basile glissa, même s'il tenta de se rattraper, il était troop tard aussi se recroquevilla t-il pour encaisser le choc qui suivrait. Heureusement, le fond du trou avait été aménagé. Ils étaient si attentionnés qu'ils avaient même pensé à ces détails ces amours... Son dos le faisait souffrir malgré tout et surtout... sa tête se trouvait en face de celle de Meryl. A nouveau, ils se trouvaient proches. Ses bras s'étaient serrés de toute leur force autour d'elle. Elle avait déjà été blessée, elle n'avait pas à subir plus de dégât. Il n'avait même pas pris le temps de la rassurer alors qu'elle avait tenté de lui faire une blague.... jouer à cache-cache.. alors il eut la réaction la moins prévisible, il lui sourit à retardement.. Il lui sourit pour lui montrer qu'il n'y avait rien de mal. Son visage encore à l'esprit, il mit fin à cette vision car des pas approchaient. Leur tâche était accomplie, ils avaient fait un piège... Rien empêchait de leur tendre un autre...

Basile réfléchit... Ils voulaient Meryl, lui il n'était qu'un trouble-fête arrivé au mauvais moment. Son chien était encore en hauteur...fort heureusement il était loin d'être stupide... S'il les avait sauvé, il avait dû se mettre à l'abri quelque part. La profondeur était importante... mais... tout d'un coup il entendit un grognement et un bruissement de branches. Une branche vigoureuse passait par le trou tandis qu'on entendait les efforts poussifs de on chien pour la faire incurver vers eux. Cet abruti de chien allait se faire avoir pour rien... Basile observa Meryl, se releva. Son ami n'allait pas travailler dans le vide... Il fallait au moins qu'il sauve une personne et comme c'était Meryl qu'il voulait... Ces bandits semblaient même prêts à la tuer... Elle ne pouvait pas rester avec lui... D'un coup sec, il la releva. Son visage était déjà désolé d'avoir des manières aussi rustres envers elle qui voulait juste se tenir éloignée de cette histoire.

" Mon cheval... se trouve en remontant la rue... y a des ... pigeons... Envoie un message. Essaie d'attraper la branche. Désolé..." Basile se tourna face à la paroi de terre et se baissa. " Monte. Va t'en. Va chercher du secours" Le jeune homme voulait vite la hisser de son mieux qu'elle parte loin. A combien de distance étaient-ils ? Trop proches ou trop loin, il ne savait comment l'estimer, mais entre rester ensemble à leur merci et sauver une personne, le choix était vite fait. On entendit soudain un couinement. Seth venait de lâcher la branche qui lui était retombée en plein sur lui... Voilà son idée qui tombait à l'eau. De toute manière, ce n'était même pas sûr que la branche aurait supporté son poids. Les têtes des brigands avaient fini par arriver au dessus d'eux comme des vautours au dessus de leurs proies.

" C'est tout ce que vous savez faire ! On vient de réussir la mission les gars. Ils sont là tous les deux, c'est mignon"

Ah.. Ils faisaient de l'humour, c'était si prévisible quand on entendait leurs rires de loin. Très bien, Basile se redressa en époussetant ses vêtements.

" C'est du beau boulot, je vous félicite. Vous avez même pensé à un lit de feuilles. Je vous remercie beaucoup.
"dit Basile les lèvres pincées. Il cherchait juste à savoir si ces gars avaient prévu une suite à leurs agissements ou s'il s'agissait simplement de les arrêter. Il aurait bien rajouté un " et maintenant", mais il ne voulait pas montrer son envie de les percer à jour. Plus ils en sauraient sur eux, mieux ils pourraient les éviter par la suite sauf si on les enterrait vivants... L'un d'eux avait une pelle et s'apprêtait à le faire jusqu'à ce qu'un autre manifeste son désaccord. S'ils n'arrivaient plus à se mettre d'accord maintenant, ils n'étaient pas sortis de l'auberge. Le mieux à faire parfois face à un ennemi était de l'ignorer. Basile se décida donc à se faire un monticule de feuilles sur lequel il s'asseya.

" ... Et dire que je voulais juste regagner le trésor de ma famille. Je suis tombé bien bas" Un profond soupire sorti de sa poitrine tandis qu'il baissait la tête pour ne pas à avoir à montrer de signes disqualifiants. Il était totalement en pleine improvisation.

Bien entendu, il parlait d’une voix raisonnable mais audible de façon à susciter l'intérêt sur lui. Ils laisseraient peut-être ainsi Meryl tranquille tandis qu'il essaierait de filouter... Dans le pire des cas, ils connaissaient un village non loin où s’entraînait une garnison en ce moment même. L'avantage de connaître sur le bout du doigts les jours d'entrainement avait du bon... Sinon, il y avait toujours son cheval en suivant la rue, puis en prenant à gauche au niveau de la ruelle. S'ils parvenaient à sortir tout en endormant leurs vigilances, c'était jouable également.
Basile A. Fraldarius
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Meryl Otterton
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Mer 29 Avr - 22:29
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Il était plutôt surprenant, pour la jeune femme, de voir que le mercenaire puisse être si avenant envers elle. Il faisait certainement son travail... Quoi que, d'un autre coté, il pourrait très bien aussi, la laisser plus en arrière et tenter de sauver sa peau. Au lieu de ça, il la maintenait hors de portée d'une éventuelle deuxième flèche. Meryl ne devait pas sembler bien téméraire ainsi... Bien planquée derrière lui... Il faut la comprendre, la demoiselle vie le plus souvent, enfermée dans sa petite chaumière au fin fond de la forêt. Elle ne côtoie personne hormis Mikles, et lorsqu'elle sort le bout de son nez, l'on tente de la malmener. Elle n'a jamais rien demandé à personne, ni embêté qui que ce soit, alors mince ! Pourquoi au bout de quelques heures seulement, on tente de lui planter une flèche en pleine tête ? Au moins, Mikles ne lui avait pas menti sur l'environnement extérieur, seule, elle ne parviendrait à rien... Oui, il avait raison, c'était une sotte et très certainement un fardeau.  

Toujours est-il, que leur piège fut des plus réussis, pour parvenir à y faire tomber nos deux compères. Se voyant ainsi, pris au piège comme deux lapins. Au moins, Basile eu le mérite d'apaiser Meryl par un sourire, et ce, malgré la situation dans laquelle ils se retrouvent. Elle ne peut le nier, il était appréciable de le savoir si proche d'elle. Non pas pour le coté charnel, ce n'est pas réellement le moment pour penser à une telle chose, mais plutôt pour le côté rassurant qu'il lui apportait. La rouquine avait été surprise par sa gestuelle envers elle. Sa manière de l'avoir enlacée pour la protéger, mais aussi durant leur chute, avoir maintenue son emprise pour éviter qu'elle ne se blesse. Ces gestes bienfaiteurs, sont pour elle tout nouveau. Voyez-vous, depuis qu'elle connaît Mikles, Meryl n'a jamais eu droit au moindre geste tendre ou affectueux. Jamais, il ne lui avait apporté ce sentiment de protection. Bien au contraire, la jeune femme préféra ne pas avoir à faire à sa gestuelle qui pouvait se révéler bien trop brutale. Lorsque Basile relâcha son emprise, elle se décala sur le coté et vérifia qu'il n'avait rien de casser. Ce serait dommage, il tentait de la protéger, et s'il se retrouvait blessé pour cela, elle s'en voudrait grandement.    

Un grognement vint les tirer de leur torpeur : Seth ! Mais oui, l'animal n'était pas tombé, et pourrait peut-être leur apporter une aide nécessaire ? D'ailleurs, c'est ce que peina de faire le pauvre animal. Meryl fut toutefois étonnée de le voir si adroit et ingénieux. Elle ne connaissait pas grand chose sur les animaux, mais celui-ci semblait exceptionnel. Basile l'informa alors qu'elle allait pouvoir s'enfuir en première... Mais ? Comment allait-elle faire pour le faire sortir à son tour ? Sachant que les bandits allaient arriver dans peu de temps ? Le mercenaire ne semblait pas avoir opté pour cette option, elle ne devait pas rester pour l'aider, elle devait fuir sans penser à lui. « Mais... Et toi ?! S'ils arrivent et te font du mal avant que les secours n'arrivent ? » Le temps que le pigeon puisse trouver des renforts, le pauvre Basile avait le temps de passer un bien mauvais moment entre les mains de ces lascars. Meryl ne semblait pas valider cette option... Certes, elle n'était sûrement pas une grande guerrière, mais ce n'était pas une fuyarde. D'autant plus envers Basile, qui s'était efforcé de la protéger jusque-là.    

Alors qu'elle allait de nouveau répliquer, un couinement se fit entendre. Remontant la tête, elle put y percevoir des visages amusés par les deux "lapins" pris au piège. " C'est tout ce que vous savez faire ! On vient de réussir la mission les gars. Ils sont là tous les deux, c'est mignon" La mission ? C'était donc certainement Mikles qui les avait mandatés. Mais ces balourds n'avaient pas l'air de première intelligence... Peut-être ont-ils omis le fait que celui qui les a payé, leur a demandé de ne pas les tuer ? Il avait bien mal choisi ses hommes de main... Ces derniers ne devaient penser qu'à l'argent de leur mission, qu'importe sa débouché. Commençant même à vouloir les enterrer vivant, le visage de Meryl en perdit toutes ses couleurs. Décidément, sa première sortie était... Aussi sa dernière ? Heureusement, ils semblaient s’arrêter ! L'un d'eux avait-il réalisé que Meryl et Basile devait rester vivants ?? Un souffle de soulagement s'échappa des lèvres de la jeune femme, même s'ils n'étaient pas encore tirés d'affaires. C'était sans compter le coté filou de Basile qui reprit le dessus, intentant l'une de ses idées. Meryl le regarda interrogative. De quoi parlait-il ? Il était vraiment venu pour ça ? En tous les cas, elle n'était pas la seule dont l'intention avait été piquée. Les hommes, au-dessus, se regardèrent et allèrent un peu plus loin pour parler entre eux. « Il y a vraiment un trésor ? » Même si elle se doutait un peu de la réponse, elle voulut l'entendre pour savoir ce qu'il avait dans la tête. Soudainement, une corde tomba dans le trou de terre. « Sortez de la rapidement, la fille d'abords. » Évidement... Meryl se tourna vers Basile avec un léger sourire qui se voulait rassurant. « Ça va aller. » Elle dissimula sa hachette sous les plis de ses vêtements, c'était l'avantage d'une arme qui ne prenait pas trop de place. Du moins... Sauf s'ils y prêtaient réellement une intention. Mais pour le moment, ils semblaient se focaliser sur le mercenaire. D'autant plus, qu'ils ne devaient certainement pas se méfier d'elle.    

Ses mains agrippèrent la corde, et l'escalada pour regagner la surface. Elle fut accueillie par une "haie d’honneur". Ils étaient quatre en tout, un homme semblait bien plus âgé, une bonne cinquante voire soixante, ressemblant à un vieux viking. Deux autres devaient avoir la même tranche d'âge, dans la quarantaine. Et le dernier, plus jeune, ne devant pas être bien plus vieux qu'elle et Basile. « On lui tranche la tête P'pa ? » « La ferme imbécile, contente toi de la maintenir. » Grommelant, la main de l'homme vint alors se poser sur l'avant-bras de Meryl et la mena jusqu'à lui. Sa poigne était ferme, rien à voir avec l'attitude et la gestuelle si douce de Basile. Si elle n'avait pas la trace de cette main sur elle après, cela relèverait du miracle. Cette brute lui faisait mal ! Mais elle se contenta de serrer les dents. « Vous allez me casser le bras ! » Semblant légèrement se rebeller, elle lui jeta un regard noir qui ne sembla toutefois pas l'importuner. Le fameaux père se mit à rire, en accueillant Basile qui venait de monter à son tour. « Ecoute mon p'tit gars, si tu ne veux pas que l'on brise ta petite copine comme une allumette, et si tu tiens à ton cabot, tu vas gentiment nous montrer ce trésors. On fait affaire ? » L'ainé lui tendit la main, comme s'il concluait un marché avec un vieil ami. Meryl accusa un léger sourire désolée envers Basile, n'aimant pas forcément servir d'emprise sur lui. Mais d'un autre coté... Il pouvait de même très bien s'en aller. 

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Basile A. Fraldarius
Basile A. Fraldarius
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Sam 2 Mai - 17:37
Seth n'avait jamais pour habitude de laisser son maître en fâcheuse posture. S'il était allé en reconnaissance, puis était revenu en trombe, c'était pour le sauver. Rien qu'à entendre ce bruit, ils étaient tombés dans ce trou... Pauvres humains... Dommage que ce ne soit pas des taupes. Il renifla, renifla aux alentours jusqu'à lever la tête vers un arbre dont il put saisir une branche. Il put la courber jusqu'à ce qu'elle atteigne les bords puis l'intérieur du trou. Comme la branche n'était pas arrachée, il devait maintenir une tension avec ses dents pour ne pas qu'elle se redresse. Il grognait, grognait en tirant toujours plus dessus. Il espérait que son humain allait comprendre. Il fallait qu'il se décide vite... Seth sentait que les autres humains approchaient, mais il ne bougea pas. La branche était toujours tendue à son maximum jusqu'à ce qu'un bandit lui balance sa savate dans la tête. Surpris, il lâcha la branche qui le gifla au passage. Le chien fut projeté dans un couinement plus qu'audible jusqu'à percuter l'arbre qu'il avait fait tant souffert. Les brigands entourèrent sa gueule d'une corde ainsi que ses membres pour lui empêcher tout mouvement. Il gesticula, mais comme il était toujours sonné... Ses mouvements furent bien vite arrêtés. Il se mit à grogner, ce qui amusa une partie de ces bandits face à cet animal qui ne s'avouait toujours pas vaincu même saucissonné.

Dans le trou, Basile avait eu un mince espoir de pouvoir la sauver. Meryl avait elle aussi des inquiétudes, mais en tant que garde il était de son devoir de protéger les civils. Cela allait de soit. Son caractère le poussait à se montrer protecteur, mais son devoir l'y encourageait également. Seth n'avait pas pu tenir assez longtemps pour leur laisser le temps de tenter une échappée... Basile soupira en baissant légèrement la tête.

" C'est mon devoir... mais j'ai une autre carte dans ma manche" murmura t-il d'une voix à peine audible sauf si l'on se trouvait à ses côtés. Il ne voulait pas faire également capoter sa deuxième idée. Déçu de ne pas avoir pu la secourir, il se retourna sans toutefois être marqué par de la tristesse, non il cherchait un autre moyen. Si tu ne peux pas passer par la première porte, essaie la seconde. Alors il tenta cette histoire de trésor qui eut le mérite de les plonger dans une perplexité. Ils se retirèrent pour en discuter avant de vouloir sortir Meryl de son trou. Basile

Quand elle dut partir la première, il hocha la tête. Mieux valait qu'elle sorte la première... sinon ils auraient pu la laisser dans le trou. Il espérait juste la rejoindre rapidement. Le jeune homme ne la quitta pas des yeux en se disant qu'ils pouvaient toujours lui faire un sale coup. Il grimpa le long de la corde, puis fronça les sourcils en sortant. Ses mains vinrent se poser sur la terre entourant le trou, puis il s'avança tout naturellement vers ce qui devait être le chef. Rien à dire le chef semblait avoir toutes les années d'age requises... Il n'allait pas être déçu par cet accord. Basile avançait comme si rien d'anormal ne se passait. Maître de lui-même comme l'avez été Meryl, il affronta le regard du barbare sans le craindre comme une vieille connaissance retrouvée... Il avait entendu qu'on parlait de couper la tête et de casser le bras. Il se devait être clair à ce sujet... Les accords avec des hommes aussi peu scrupuleux étaient aussi dangereux que nécessaires.

" Cette jeune femme m'est nécessaire pour atteindre mon trésor, ainsi que mon chien. Il y a des pièges que elle seule connaît et mon chien sait remonter une piste mieux que personne. Je vous encourage à ne leur faire aucun mal, sinon ... nous ne pourrons pas remonter jusqu'au tas d'or qui nous attend... Si cela peut épargner nos misérables vies, je vous en ferai cadeau."

Autant dire qu'il essayait de se porter garant de tous en essayant de diminuer l'assurance de ces gars, il allait tout essayer pour les sortir de ce mauvais pas. Basile leva les yeux vers le visage bourru du barbare puis serra sa main pour cet accord.

"Veuillez me suivre... je vais vous conduire là bas..."


Le but était bien sûr de se rapprocher du cheval pour filer plus vite que le vent en emportant Meryl et Seth pour les mettre hors de danger. Basile voulait montrer qu'au delà de son allure frêle, il n'allait pas se faire marcher dessus. Si sa voix était calme, il essaya d'exagérer ses traits de visage... pour qu'ils revêtissent un état de peur. Tout de même, il ne fallait pas montrer qu'il avait trop le dessus sinon ils iraient le plaquer par terre pour lui apprendre qui était le patron. Il le sentait... le pressentait. Les barbares s'étaient mis en route en l'encadrant. L'un portait Seth, l'autre tirait sur les cordes retenant Meryl tandis que les deux autres se chargeaient de limiter ses mouvements. Au moins ils s'étaient mis dans une formation pratique pour évoluer. Sauf que c'était le petit jeune qui était en charge de Meryl... la mauvaise pioche. Il espérait qu'elle tenterait quelque chose. Les plus expérimentés s'étaient mis sur lui sans doute dans la ferme idée de ne pas le laisser filer. On ne laisse pas filer une poule aux oeufs d'or. La poule en question s'arrêtait parfois... reprenait la marche visiblement embarrassée. Basile finit par s'arrêter à une intersection en posant les mains sur la hanche. Visiblement, il ne souhaitait plus avancer.

" Hé gamin, y a quelque chose que tu comprends pas ? On tient toujours nos otages ! Et on va pas attendre la nuit."

" C'est un trésor ancien... Je peux avoir la jeune fille à mes côtés... Il s'agit de cette grande bâtisse... mais les dalles au sol ne sont pas stables... Elle va nous guider."


" Tu te moques de nous... sale gamin."

Basile le fixa, mit le pied sur une dalle qu'il avait remarqué instable et elle bascula dans un profond écho. Des couloirs devaient se trouver en dessous. Le jeune homme était ravi de sa démonstration. A certains endroits, il y avait des trous qui avaient été formés par des détachements de dalles... ce n'était pas des pièges, rien que de la pure logique. Les années les avaient rendu fragiles, elles ne tenaient plus. Fort heureusement, la ligne droite ne craignait rien... lorsque son garde particulier eut la charge de Meryl, Basile prit son air solennel.

" Dis nous quelles dalles ont été piégées."

La prochaine étape serait de se rapprocher de Seth pour éviter qu'il ne subisse plus de violence...

Basile A. Fraldarius
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Meryl Otterton
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Natif de : Non renseigné
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Lun 4 Mai - 14:20
Feat Basile
La première impression sera la bonne !
Le plus jeune des fils, vint à ligoter les poignets de Meryl, et non s'en délicatesse. Elle lui jeta alors, un regard noir. Il ne manquait plus que ça... D'un coté, c'était toujours mieux que de se faire briser le crâne par l'un de ces gorilles. Elle était surtout attentive à ce que pouvait manigancer Basile, en l'entendant parler à celui qui se montrait à la tête de ces voyous. Une chose est sûre, il avait fait mouche lorsqu'il exposa le fait d'avoir de l'or au bout du chemin. L'on pouvait voir les mirettes des brigands pétiller. Ils ne perdirent toutefois pas de temps avant de partir en route de ce trésors convoité, que Meryl avait bien comprit, inexistant. Lorsqu'ils arrivèrent à une intersection, Basile entama la suite de son plan. Le père se caressa doucement la barbe, semblant réfléchir, et donna un signe de tête à son cadet pour qu'il permette à Meryl d'avancer prêt de Basile. Il lui suivit d'ailleurs de quelque pas, mais resta en retrait pour ne pas se mettre sur les dalles. Il allait les attendre ici, et laisser ses ainés se charger du reste.

Etait-il sérieux lorsqu'il proposa à Meryl de les guider dans ce "champs de mine" ? En tout les cas, il le semblait. Son air grave indiquait à Meryl de le suivre dans sa stratégie, et que cela reposée sur elle a présent. Au moins maintenant, ils étaient plus rapprochés, et cela avait pour effet de l'apaiser légèrement sur la situation. Son regard lâcha celui de Basile, et se concerta sur les dalles au sol. On pouvait en effet, remarquer que la plus part étaient fendillées et détériorées par l'usure du temps. D'autres semblaient plus solides, alors, autant rester sur celles ci. « Bien... Allons y... Suivez moi. » Prenant le devant de la marche, elle était suivie de prêt par Basile, qui lui même était talonné par les deux colosses. Ils faisaient beaucoup moins les malins à présents... Préférant rester aux arrières de nos deux compères. Ainsi, si les dalles venaient à tomber, Basile et Meryl seraient les premiers à dégringoler. Mais honnêtement, en vue de leur gabarit ce ne seraient pas les premiers en sécurité. C'était même ce que pouvait redouter Meryl. Basile et elle se trouvaient bien plus légers que les deux gorilles... Les dalles allaient-elles supporter leur poids ? Son regard s'attacha à une liane qui se suspendait du plafond, et une idée lui vint soudainement.

Jetant un coup d’œil en arrière, elle remarque que le père de la petite troupe c'était éloigné de Seth qu'il avait laissé sur le seuil. L'animal était donc hors de portée pour lui, il fallait être toutefois plus rapide pour le rejoindre avant le viking. Oui, Meryl le surnomme ainsi à présent. Avec sa barbe longue et son œil défaillant, il lui faisait penser à ça. Bref. Ses mains tâtonnèrent au niveau de sa ceinture, espérant que Basile parvint à cacher ses mouvements aux yeux des deux grands gaillards. « Tiens toi prêt. » Malgré le fait que ses mouvements soit restreint par le fait que ses poignets soient liés, ses mains restèrent toutefois apte à saisir un objet. Sa main agrippa la manche de sa hachette, qu'elle empoigna solidement et vint donner un coup d'une force stupéfiante dans les silures des dalles. Il ne fallut que peu de temps avant que la plus part d’entre elles ne se mirent à craquer, le poids de ce petit monde sur elles n'aidant pas. Rapidement, Meryl attrapa la liane qu'elle espéra solide, sinon son plan allait totalement tomber à l'eau. « Accroches toi ! » Le sol vibra, avant de se craqueler de partout. Et très rapidement, les dalles commencèrent à tomber une à une dans le vide. Les deux colosses n'eurent pas le temps de réaction nécessaire pour aller se mettre à l’abri, et finirent par tomber à leur tour. Ne soyez pas triste pour eux, la hauteur ne doit pas être excessive. Juste assez pour qu'ils ne puissent remonter si facilement.

La rouquine poussa un soupir de soulagement, ils étaient déjà débarrassés d'eux. " Traitres ! Vous allez le regretter !" Le père était resté dans une zone en sureté, et n'avait donc pas sombrer avec ses fils. Il se retourna alors vers le seuil, se dirigea vers Seth. Il fallait faire vite, Meryl commença à bouger ses bras pour entamer des mouvements de balancier avec la liane. Son but étant de pouvoir les rapprocher au maximum de l'autre rive pour leur permettre de sauter. « Ok à trois on saute et tu te précipites pour sauver Seth. Un... Deux... Tr... » Évidement, cela serait bien trop beau si tout c'était passé comme convenu. Ses mains lâchant trop rapidement la liane. Pas facile en même temps, de faire tout cela avec les poignets attachés ! C'est déjà un exploit qu'elle soit parvenue à saisir la liane. Les deux jeunes gens n'eurent donc pas le temps de se préparer à la réception qui fut quelque peu... Brutale. Mais au moins, ils y étaient arrivés ! Surtout que quelque chose semblait avoir amortit leur chute... Ouvrant les yeux, Meryl remarqua que le plus jeune des fils c'était trouvé droit sur leur ligne de mire, et en fut totalement assommé.  « Haha ! On fait moins le malin maintenant ! »Au tour de Basile à présent de jouer, pour se dépêcher d'aller sauver son fidèle compagnon. La brute n'était plus qu'à quelque mètres.

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Basile A. Fraldarius
Basile A. Fraldarius
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Mar 12 Mai - 12:06
Basile espérait juste qu'il pouvait se reposer sur Meryl sinon tout son plan serait en miettes. Le jeune homme lui tapota l'épaules en soutenant son regard assuré afin de ne pas alerter leur escorte par un regard trop réconfortant. Il aurait aimé la mettre plus en sécurité, mais il devait la mettre en action pour que les bandits puisse aussi la compter comme un membre actif de cette recherche sans queue ni tête. Comme prévu Meryl se mit devant lui, il put tenter de détendre les liens qui serraient ses mains. Basile continuait de garder un bras sur le côté de son corps. Surtout il ne fallait pas que les bandits se doutent quelque chose. Son bras libre était bien sûr celui non loin de son épée pour la délivrer si jamais sa démarche subtile ne suffisait pas. Les cordes étaient serrées, il fallait se rendre à l'évidence. Basile serait obligé de les briser à l'épée, mais il devait avoir une diversion pour limiter les dégâts. Il arrêta de passer ses mains sur les poignets entravés de Meryl.

Après avoir fait quelques pas, il se demandait ce qu'il pourrait inventer avant d'atteindre les sous-sols où il n'y aurait rien... Quand elle lui dit de se tenir prêt, il se mit en tension prêt à sauter à gauche ou à droite. Tout le sol s'ébranla en emportant les deux lascars qui les suivaient trop près. Les secondes qui suivirent se firent très courtes. Il sauta avec elle sur cette liane. Le jeune homme s'était collée contre elle sans y prendre garde. Pour une inconnue, ils se rapprochaient physiquement de façon répétée, mais il n'y pensait pas trop pour le moment... Son regard s'était orienté en contrebas... C'était tout de même haut.. Franchement, il n'y avait pas d'autres solutions. Il souffla en tournant sa tête dans les cheveux de Meryl. Qu'était-il sinon un enfant apeuré à sa branche ? Il fallait qu'il se reprenne au plus vite ...Non contente de les avoir mis en hauteur, elle balança la liane alors qu'en bas les bandits rugissaient des mots incompréhensibles, qu'ils ne se plaignent eux ils n'étaient pas en lévitation au dessus du sol. Le jeune soldat tentait d'avaler sa salive, c'était juste un mauvais moment à passer... Un mauvais moment à gauche.. à droite.... tout tournait il ne savait même plus où se trouvait la rive. La peur le rendait même nerveux. Ses bras étaient crispés, son ventre était plaqué contre Meryl, ses jambes ramassées sous eux. Quand elle le prévint qu'ils allaient sauter... Il avait du mal à s'y faire, le fallait-il ? Oui bien sûr, allez Basile ressaisis toi. Que dirait papi d'une poule mouillée effrayée par quelques mètres, puis c'est quoi une chute... Et mince elle venait de dire quel chiffre à l'instant...

Quand elle lâcha la corde, elle semblait la première surprise. Basile l'enserra contre lui à nouveau de façon à ne pas voir le sol se rapprocher et la protéger. Même s'il ignorait tout s'ils allaient percuter le sol de la rive ou s'ils auraient deux visages en colère en contrebas. En percutant le sol, ses mains si crispées se défirent à son grand regret, il roula plus loin. Un peu sonné, il fonça vers Seth comme s'il avait prévu ce dénouement incongru. Ses mouvements étaient saccadés, ils avaient perdu un peu de leur souplesse, mais jamais il ne laisserait Seth aux mains de ces brutes. Comme il n'avait pas la vitesse, il fit une glissade en sortant son épée pour sectionner les liens lui piégeant les pattes. Seth s'en alla rapidement. Basile se retrouvait allongé au sol avec le chef au dessus de lui... Il n'avait pas réussi à s'éloigner en libérant son chien. Basile en était quitte pour un rapide affrontement. Il n'hésita pas une seconde et lui fit la simple botte simpliste de la balayette. Son épée fit mine de se dresser à la vertical obligeant le bandit à se baisser pour mieux être assommé par un bon coup de botte. Seth l'avait observé avant d'aller mordre les liens de Meryl tout en tirant dessus pour l'obliger à s'éloigner. Les cordes ne tenaient plus à grand chose. Basile passa comme une tornade en lui brisant son entrave. Ses jambes n'avaient plus une crampe comme tout à l'heure. Elles semblaient ravies de ne plus sentir le vide sous elles...

" Mon cheval n'est pas loin... Continue de courir... T'es une reine Meryl... "


Même s'il ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir, il devait bien reconnaître que prévoir cette liane, puis viser sur ce bandit pour l'assommer relever du pur génie. Basile priait juste pour que les bandits aient des difficultés à les suivre... Mieux vallait ne pas chercher de raccourcis pour retomber encore dans un de leurs pièges. Ses mains se serraient sur la sienne tandis qu'il cherchait son cheval. Son chien était parti devant pour leur servir d'éclaireur. Tout d'un coup, il plongea dans un buisson là où le cheval était dissimulé...

" En selle Meryl... ce n'est pas le moment de traîner. Ils doivent être sur nos traces... "


Sans même lui demander son avis, il monta en lui tendant la main pour la hisser sans peine devant lui. Seth reprit sa place sur la croupe en jappant de joie, il allait pouvoir être vivant et dormir encore... Rien n'était moins sûr... En plus à deux, ils iraient moins vite de toute évidence.

" Je ne te laisserai pas ici, vite... "
Basile A. Fraldarius
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